Campagne agropastorale 2015/2016: Le CILSS réunit les acteurs afin de faire le point sur son déroulement

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Dans l’objectif de dresser un bilan à mi-parcours, les acteurs du monde agropastoral  du Sahel et de l’Afrique de l’ouest se réunissent. La rencontre a débuté ce lundi 14 septembre 2015 dans la capitale burkinabè. La concertation régionale est organisée par le Comité permanent Inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) et durera 72 heures.

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Les différents intervenants lors de la cérémonie d’ouverture de la rencontre se sont réjouis de la pluie tombée ce matin. En témoigne ces propos du secrétaire exécutif adjoint du CILSS, Ibrahim Lumumba Idi-Issa qui a au passage évoqué le « démarrage tardif et inquiétant » de la saison des pluies.

« Heureusement que la pluie de ce matin est venu accueillir l’ensemble  de nos invités », a dit Ibrahim Lumumba Idi-Issa. C’est donc au vu de ce retard que ladite rencontre a été instituée pour connaitre davantage quelles sont les tendances issues de la veille informationnelle dans chacun des Etats concernés.

Ibrahim Lumumba Idi-Issa fonde son espoir sur une éventuelle prolongation de la pluviométrie jusqu’à la fin de ce mois et au-delà. Il invite les participants à la présente rencontre à examiner « sans complaisance » la situation vu l’importance de la place qu’occupera le rapport de la rencontre dans la mise en place d’une cellule de crise. « Je souhaite qu’au terme de la concertation que nous puissions à la base des informations recueillies à ce stade disposer de tendance de production de toute la sous-région », a fait comprendre le secrétaire exécutif adjoint du CILSS.

La concertation réunit les représentants des services statistiques agricoles et des systèmes d’alerte précoce des pays membres du CILSS, de l’UEMOA, de la CEDEAO ainsi que bien d’autres organisations œuvrant dans le domaine de la sécurité alimentaire. Ils devront au terme de la rencontre faire le point sur le déroulement de la campagne, déterminer les zones à risque de faible production agropastorale et faire cas des tendances sur les perspectives.

Malgré le démarrage « tardif » des pluies, André Anatole Yaméogo venu représenter le ministre de l’agriculture, des ressources hydrauliques, de l’assainissement et de la sécurité alimentaire estime la situation non alarmante. Il reconnait néanmoins l’existence de populations à risque indépendamment de la campagne.

 « Que la campagne soit bonne ou pas, elles ont toujours ce problème alimentaire », fait savoir André Anatole Yaméogo. Cette rencontre « traditionnelle » revêt un intérêt particulier pour lui et pour Ibrahim Lumumba Idi-Issa, directeur exécutif adjoint du CILSS.

Et pour cause les structures qui s’occupent de la prévention des crises dans les différents pays auront de la matière pour prévoir les différents cas. Elles sont ainsi chargées de déterminer l’état des productions agricoles immédiatement consommables, l’état des pâturages et des échanges sur le marché pour éclairer les décideurs. C’est ce qui permettra aux gouvernements de prendre des décisions pour atténuer la souffrance de ces populations.

Oui Koueta

Burkina24

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Oui Koueta

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