Message de l’UNFPA et de l’UNICEF à l’occasion du 6 février, Journée internationale contre les mutilations génitales

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Ceci est une déclaration du Directeur exécutif de l’UNFPA, Dr. Babatunde Osotimehin, et du Directeur général de l’UNICEF, Anthony Lake, à l’occasion de la Journée internationale 2016 de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines.

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Les mutilations génitales féminines (MGF) constituent une pratique violente qui marque les filles pour la vie – mettant en danger leur santé, les privant de leurs droits et leur refusant la chance d’atteindre pleinement leur potentiel.
Les MGF sont répandues. Il s’agit d’un problème mondial qui dépasse l’Afrique et le Moyen-Orient, où la pratique est la plus générale – affectant des communautés en Asie, Australie, Europe, Amérique du Nord et du Sud. Et le nombre de filles et de femmes exposées à les subir ne fera que croître si les tendances démographiques actuelles persistent, effaçant des gains durement acquis.
Les MGF constituent une discrimination. Elles reflètent et renforcent tout à la fois la discrimination à l’égard des femmes et des filles, perpétuant un cycle vicieux qui nuit au développement et à notre progrès en tant que famille humaine.
Les MGF doivent prendre fin. En septembre, au Sommet des Nations Unies pour le développement durable, 193 États se sont accordés à l’unanimité sur un nouvel objectif mondial d’éliminer les MGF d’ici 2030. Cette reconnaissance du fait que les MGF sont une préoccupation universelle représente un tournant décisif.
Mais cette reconnaissance, pour importante qu’elle soit, ne suffit pas. Pour protéger le bien-être et la dignité de chaque fille, il nous faut, en tant que communauté mondiale, prendre la responsabilité de mettre fin aux MGF.
Cela veut dire que nous devons nous informer davantage – améliorer notre collecte de données afin de msurer pleinement l’étendue de la pratique — et agir plus. Nous devons encourager davantage de communautés et de familles à abandoner les MGF.
Nous devons collaborer avec un nombre accru de communautés médicales – notamment des tradipraticiens et des médecins – et les persuader de refuser de pratiquer des MGF ou d’en soutenir la pratique. Nous devons assister davantage de femmes et de filles qui ont subi cette pratique nuisible, leur dispenser des services et les aider à surmonter le traumatisme qui leur a été infligé. Et nous devons soutenir et autonomiser les filles partout dans le monde pour qu’elles fassent entendre leurs voix et appellent à mettre fin aux MGF.
S’associer à cet appel est une obligation pour nous tous. Il n’y a simplement pas de place pour les MGF dans l’avenir pour lequel nous luttons – un avenir où chaque fille grandira en mesure de connaître sa dignité intrinsèque, ses droits fondamentaux et l’égalité d’ici 2030.
Il faut noter que l’UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la population) prépare l’avènement d’un monde où chaque grossesse est désirée, chaque accouchement sans danger et le potentiel de chaque jeune accompli. L’UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l’enfance) promeut les droits et le bien-être de chaque enfant, à tous les niveaux. De concert avec leurs partenaires, ils travaillent dans 190 pays et territoires à transposer cet engagement dans la pratique, en s’efforçant tout particulièrement d’atteindre les enfants les plus vulnérables et les plus exclus, cela au benefice de tous les enfants et partout.

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Noufou KINDO

@noufou_kindo s'intéresse aux questions liées au développement inclusif et durable. Il parle Population et Développement.

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