Simon Compaoré : « Les Koglwéogo sont utiles à condition qu’on les mette sur les rails »

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Ce 16 février, le ministre d’Etat, Ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure (MATDSI), Simon Compaoré, est revenu sur le sujet houleux des Koglwéogo. En réponse à ceux qui pensent que la position du gouvernement n’est pas claire, Simon Compaoré affirme plutôt que la position est « claire comme de l’eau de roche ».

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Le ministre de la sécurité a informé qu’il a organisé une rencontre qui a réuni autour d’une même table, les gouverneurs de région, les Koglwéogo, le chef d’état-major de la gendarmerie et le directeur général de la police nationale.

Selon lui, c’est une discussion à bâton rompu qui s’est instaurée entre les protagonistes : « On a discuté de manière contradictoire. Les gouverneurs ont donné des informations sur ce que certains Koglwéogo ont fait et qui n’est pas normal. Nous avons dénoncé et condamné».

Selon le Ministre, les Koglwéogo sont tenus de respecter la loi dans un Etat de droit comme le Burkina Faso. Et la première recommandation a été de leur indiquer la nécessité d’une reconnaissance légale, notamment à travers la délivrance d’un récépissé.

Ensuite, il leur a signifié qu’ils n’ont aucune compétence pour maintenir en détention ou juger des personnes suspectées. Des autorités ont reçu ce pouvoir légal, et sont donc seules habilitées à faire œuvre de justice.

« il faut qu’ils sachent qu’ils ne sont pas des Officiers de police judiciaire. Ils ne sont pas non plus des magistrats. Donc quand ils arrêtent une personne, ils doivent la remettre aux mains de la gendarmerie ou de la police », a-t-il dit.

Les Koglwéogo apportent leur touche à la sécurisation du pays, à entendre Simon Compaoré. « Les Koglwéogo sont utiles à condition qu’on les mette sur les rails, qu’ils exercent dans un cadre légal et qu’ils n’outrepassassent pas leurs compétences », ajoute le ministre d’Etat.

Comme exemple de leur aide utile, il a cité l’arrestation des ex-soldats du RSP qui ont attaqué le dépôt d’armes de Yimdi le 22 janvier 2016 : « C’est grâce à la participation citoyenne dont les koglwéogo que les 29 hommes qui ont attaqué Yimdi ont pu être arrêtés ».

Les responsables de Koglwéogo ont demandé un encadrement pour une action plus salutaire, et c’est ce qui devrait être fait, a conclu le Ministre.

Issouf NASSA

Burkina 24

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