« Beaucoup de villageois souffrent pour avoir l’eau potable » (Frédéric Zongo, stagiaire à l’ONEA)

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L’eau, c’est la vie. Le monde entier consacre chaque 22 mars à cette denrée rare et non accessible  à tous. Cette année, elle se déroule sous le thème « Eau et métier ». L’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) à travers son Centre des métiers de l’eau (CEMEAU) a voulu marquer cette date par des journées portes ouvertes (23 et 24 mars) en vue d’expliquer au mieux aux populations en quoi consistent les métiers de celles et ceux qui œuvrent à offrir à tous la denrée sans laquelle, il n’y aurait aucune vie sur terre.

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Gestion autonome des eaux usées et excrétas

A l’ONEA, on ne parle plus que de gestion ou d’assainissement autonome des eaux usées et excrétas par les familles sur leur lieu d’habitation respectif.

Hadiguiata Zampaligré/Sawadogo, exerce le métier de superviseur dans un bureau d’études. Selon elle, l’eau étant la vie, il y a lieu de gérer le peu qu’on a de façon efficiente.

« Au lieu de drainer les eaux usées à travers d’autres systèmes, on les déverse dans la rue pour polluer et dégrader l’environnement. L’ONEA crée des systèmes pour aider les ménages à pouvoir gérer les eaux usées sur leurs parcelles. C’est pour cela, on parle de gestion autonome, d’assainissement autonome. Les excrétas et les eaux usées sont gérés sur place dans la parcelle », explique-t-elle aux visiteurs.

Zampaligré Hadiguiata expliquant aux visiteurs le processus de gestion autonome des eaux usées et excrétas en ville comme en campagne à l'aide de modèles en miniature.
Zampaligré Hadiguiata expliquant aux visiteurs le processus de gestion autonome des eaux usées et excrétas en ville comme en campagne à l’aide de modèles en miniature.

 

Spécialiste de la gestion en eau usée et excrétas, elle déclare que l’on n’a pas besoin de sortir déverser les eaux devant la porte. « Là, ce n’est pas intéressant », dit-elle aux visiteurs d’un jour du CEMEAU.

« Ce n’est pas hygiénique »           

Les occupants de chaque maison ont besoin pour cela de se rendre dans chaque mairie d’arrondissement ou agence de l’ONEA. En s’adressant aux services suscités, cela évitera à certaines familles de ne plus canaliser les eaux de douche en les déversant dans les latrines. « Ce n’est pas recommandé. Ce n’est pas hygiénique. Le savon, les excrétas qui se mélangent, tout devient de l’acide », dit-elle.

La place de la topographie au centre des métiers de l’eau

Sylvie Coulibaly est topographe pour le compte de l’ONEA. De ses explications, il ressort que la topographie occupe une place importante, parce que cela permet de faire la géolocalisation, étape importante dans la détection des lieux de pannes pour effectuer les réparations à temps. « Avec le SIG (système d’information géographique), on utilise beaucoup la topographie, parce que c’est à partir de nos coordonnées topo que tout se passe », dit-elle.

« Beaucoup de villageois souffrent »

Plombier, c’est le métier qu’exerce le stagiaire Frédéric Zongo au Centre des métiers de l’eau de l’ONEA. Il a choisi ce métier pour l’unique raison que voici : « dans la vie courante, beaucoup de villageois souffrent pour avoir l’eau potable. Si j’ai décidé d’être plombier, c’est pour me battre pour que dans mon village que tout le monde ait accès à l’eau potable ».

Voir les agents de l’ONEA à l’œuvre sur le terrain pousse Frédéric Zongo à les ressembler, d’où l’option de devenir plombier. « Pour servir mon pays », dit-il. L’eau étant la vie, il n’y plus qu’à espérer que cette denrée puisse être accessible à tous et faire de la politique « Zéro corvée d’eau », une réalité.

Oui Koueta avec Mariam OUEDRAOGO (Stagiaire)

Burkina24

Syvie Coulibaly topographe DSC04086 Nikiema Hamidou, stagiaire de l'équipe mobile assis à l'intérieur avec derrieère lui le matériel de dépannage.

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Oui Koueta

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