Résolution des crises universitaires au Burkina: Les étudiants ont une partition à jouer

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Le monde universitaire burkinabè connait un chevauchement sans précédent des années académiques. Engagée dans la recherche de solutions pour une « sortie de crise définitive », la Fédération des jeunes leaders pour le développement du Burkina Faso (FJLD/BF) réfléchit autour d’une « approche collaborative de tous les acteurs universitaires pour un campus nouveau avec un étudiant nouveau ». Elle a organisé le samedi 16 avril 2016 une rencontre d’échanges avec les acteurs du domaine.

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« Il est bien vrai que l’Etat doit investir, construire à l’université. Mais il y a un problème d’éthique à l’université. Même si l’Etat construit 10 000 amphis, si ce problème d’éthique existe toujours, le chevauchement d’années va toujours exister », a déclaré Souleymane Gorou, secrétaire général de la fédération des jeunes leaders.

Selon lui, la solution au chevauchement qui entrave le bon déroulement de l’année académique passe par des rencontres d’échanges et de réflexions sur l’avenir de l’université, car dit-il, l’université appartient plus aux étudiants qu’à l’administration. « Il était important que nous réfléchissons, que nous trouvons quelque chose, faire asseoir une base et faire des recommandations adressées aux autorités pour une sortie de crise définitive », a-t-il ajouté.

Souleymane Gorou, secrétaire général de la Fédération des jeunes leaders pour le développement du Burkina Faso (FJL/BF)
Souleymane Gorou, secrétaire général de la Fédération des jeunes leaders pour le développement du Burkina Faso (FJL/BF)

Ce que confirme  Alli Ouédraogo, conseiller technique du ministre des enseignements supérieurs. S’adressant aux jeunes leaders présents, il leur a signifié combien il est important d’associer tous les acteurs de l’université.

« Quand les crises arrivent, dit-il, ce n’est pas seulement le personnel Athos, ce n’est pas le personnel enseignant, ce n’est pas les étudiants qui en pâtissent. Tout le monde en pâtit. C’est vous-mêmes qui êtes les premiers perdants ».

« Un campus nouveau avec un étudiant nouveau » suppose la résorption du retard dans les universités. « On se rend compte qu’il n’y a pas de début, il n’y a pas de fin », note le conseiller. Et voir des jeunes leaders, voir des étudiants, des acteurs de premier plan qui travaillent à trouver une solution, ajoute-t-il, « c’est à féliciter ».

Crise dans les universités

La contribution des étudiants est attendue

« Que chacun participe, que chacun trouve quelque chose à dire ». Le conseiller technique invite ainsi à prendre la parole et à mener des débats « francs, sincères, intellectuels » devant aboutir à des propositions d’une résolution définitive de la crise universitaire.

Oui Koueta

Burkina24  

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Oui Koueta

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