Zogoré : Appliquer la décision du Conseil d’Etat vaille que vaille

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Par un communiqué parvenu à Burkina 24 ce jeudi 12 mai 2016, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) fait le point de la situation qui prévaut à Zogoré. Le samedi 07 mai 2016, indique le communiqué, une rencontre a été organisée au siège de la CENI à Ouagadougou pour « recevoir les dossiers de candidatures du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) pour les élections municipales du 22 mai ». Mais seul le parti cité était présent.

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En rappel, le MPP n’a pas pu déposer ses dossiers de candidatures dans le délai imparti dans la commune de Zogoré parce qu’ayant été empêché de le faire par des voies de fait émanant d’individus se réclamant militants dudit parti.

Suite au refus de la CECI de Zogoré de réceptionner les dossiers de candidatures après l’expiration du délai de dépôt, le parti a saisi successivement le tribunal administratif de Ouahigouya, celui de Ouagadougou et le Conseil d’Etat pour voir ordonné la réception de ses dossiers. Par arrêt n°33 du 23 avril 2016, le Conseil d’Etat a accédé à leur requête et a autorisé la réception des dossiers de candidatures, informe le communiqué. 


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Dans le but de se pencher sur le sort de la décision rendue par le Conseil d’Etat autorisant la Commission électorale communale indépendante (CECI) de Zogoré  à recevoir les dossiers de candidatures du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) pour les élections municipales du 22 mai prochain, la CENI affirme avoir invité, le samedi 07 mai 2016, les quatre (04) partis politiques concernés à savoir, le CDP, le MPP, le NTD  et l’UPC. Mais indique le communiqué, « seul le mandataire du MPP a répondu présent à l’invitation de la CENI ». 

Selon la CENI, « l’arrêt du Conseil d’Etat qui est la juridiction supérieure en matière d’élections locales oblige la CENI et ses démembrements à recevoir, examiner, valider éventuellement et publier la liste de candidats du MPP de Zogoré en vue de leur participation au scrutin ».

Toute autre attitude serait illégale et exposerait le scrutin à une annulation ultérieure de la part de la même juridiction, ajoute-elle.  

De ce qui précède, la CENI se dit prête à poursuivre les concertations : « la CENI continuera d’échanger avec les parties prenantes pour trouver les voies et moyens légaux pour mettre en œuvre cette décision du Conseil d’Etat qui s’impose à tous et organiser le scrutin tant que le temps matériel le lui permet ».

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