Bonne gouvernance en Afrique : Le Burkina tient la 7ème place dans le classement de la Banque mondiale

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La Banque Mondiale a publié fin juin 2016 son classement des pays subsahariens les mieux et les moins bien gouvernés. Selon Jeune Afrique, cette évaluation conditionne le montant des dons et prêts à taux zéro accordés aux pays africains les plus pauvres et dresse un bilan mitigé pour l’année 2015.

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Ce rapport de la Banque Mondiale évalue la qualité des politiques et des institutions nationales en Afrique subsaharienne et s’étend sur 38 pays africains. Il en ressort que la moitié des pays d’Afrique subsaharienne entretiennent un environnement politique et institutionnel relativement peu favorable à la réduction de la pauvreté et au développement.

Le classement 2015 des pays subsahariens les mieux et les moins bien gouvernés, distingue sept (7) pays ayant de meilleures performances par rapport à 2014. Toutefois, douze (12) pays ont régressé. Quant aux dix-neuf (19) restant, ils maintiennent la même qualité institutionnelle depuis 2014.

Le Rwanda vient en tête de ce classement, avec une note de 4/6,  à la faveur d’une série de réformes et de politiques publiques visant au renforcement de ses institutions. Il est suivi du Cap-Vert, du Kenya, et du Sénégal, qui obtiennent tous une note de 3,8/6. Le Burkina Faso occupe la 7ème place avec 3.6/6.

Le Ghana (3.6/6) et les Comores (2.8/6) font partie des pays ayant améliorés leurs contextes de gouvernance à travers la gestion des finances publiques et des droits de propriété.

La Côte d’Ivoire du Président Ouattara malgré l’utilisation plus équitable de ses ressources publiques au terme de quatre ans de réformes institutionnelles, garde sa note globale de 3,3/6 acquise en 2014.

L’Erythrée et le Soudan sont au bas du classement du fait des institutions politiques jugées moins favorables au développement. Ce bilan met à la lumière le fort impact des conflits et crises sur les institutions. Le Burundi (3,1/6), notamment, en fait l’expérience du fait de la crise socio-politique qui l’a secoue.

Les notes de la CPIA sont basées sur 16 indicateurs, incluant des critères de gestion économique et de gouvernance, qui mesurent la qualité de l’environnement institutionnel dans lequel sont mis en œuvre les programmes de développement.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24                                                                                              

Source: Jeune Afrique

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