Journée internationale de la jeune fille : Les grossesses précoces en milieu scolaire préoccupent

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Chaque 11 octobre  est commémorée la journée internationale de la jeune fille. Pour cette édition, c’est la ville Koupéla qui était à l’honneur ce mardi 11 octobre 2016. Une cérémonie marquée par des activités culturelles et la prise d’engagements de la part des autorités.

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La jeune fille était sous les projecteurs ce jour à Koupéla. C’est avec des sketchs, des chants, danses et de la chorégraphie que la 5e journée internationale a été célébrée dans la province du Kouritenga.

La commémoration de la journée de la jeune fille 2016 au Burkina est placée sous le thème « des grossesses précoces ou non désirées en milieu scolaire ».

Les filles sont en proie à des difficultés qui inhibent leur inclusion réelle dans le cours normal de nos sociétés. Au Kouritenga, une des difficultés, et des plus handicapantes pour les filles, demeurent les grossesses précoces.

Selon Auguste Kinda, Haut-commissaire de la province, «au cours de l’année 2015-2016 nous avons enregistré plus de cent cas de filles enceintes dans les établissements scolaires uniquement ».

Une  journée qui met en lumière les obstacles que rencontrent les jeunes filles.

Selon les statistiques nationales scolaires, en 2013-2014, le taux d’achèvement au post primaire était de 26,4 % pour les garçons et 22,3 % pour les filles. Au secondaire, il était de 11 % pour les garçons contre 6,8 % pour les filles.

Les mobiles qui justifient cette situation sont multiples. On peut retenir la pauvreté des ménages, les préjugés, la sexualité précoce des jeunes avec son corollaire de grossesses précoces.

Engagements contre les grossesses précoces

 «Presque une mort maternelle sur cinq est une mort d’enfant. C’est-à-dire, c’est une enfant qui a eu une grossesse non désirée et qui a été rejetée par sa famille, l’école et la société etc. Elle se retrouve à faire des avortements illégaux et ce qui fait que le taux de mortalité est très élevé », affirme  la représentante résidente de l’UNICEF, Dr Anne Vincent.

la représentante résidente de l’UNICEF, Dr Anne Vincent
La représentante résidente de l’UNICEF, Dr Anne Vincent

La cérémonie était ponctuée par des activités culturelles et des expositions avec comme objectif de contribuer à la lutte contre les grossesses non désirée précoces en milieu scolaire.

Le Haut-commissaire, la représentante résidente de l’UNICEF, le représentant résident adjoint de PLAN International, le directeur régional du Ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation ont tour à tour pris l’engagement de lutter contre les grossesses et les paternités précoces dans la cité.

Les activités ont concerné  le foyer de « Namalgué » des jeunes filles et les élèves du lycée Kourita de Koupéla ainis que les lycées municipal et provincial de Zorgho.

En rappel, Il y a cinq ans que l’Assemblée générale des Nations Unies instituait le 11-Octobre comme journée internationale  de la jeune fille. Le thème général mondial est « progrès des jeunes files = progrès vers les objectifs du développement durable ».

Jules César KABORE

Burkina 24

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