Infections respiratoires aiguës :  Ce qu’il faut savoir

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En ces temps de poussière, il est important de se prémunir contre les infections respiratoires. Dans le message qui suit, le ministère de la santé donne la conduite à tenir. 

I-Généralités

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Les Infections respiratoires aiguës (IRA) sont une cause majeure de morbidité surtout chez l’enfant de moins de 5 ans. La période de l’harmattan est propice à la propagation des IRA.

Les germes responsables sont des virus et des bactéries (microbes) tels que le pneumocoque  et l’hémophilus influenza de type b (hib).

Selon l’OMS, dans les pays en développement, les IRA représentent 30 à 60 % des enfants de moins de 5 ans vus en consultation et 30 à 40 % des hospitalisations par an.

Les IRA sont l’une des trois (03) principales causes de mortalité infantile dans les pays en développement avec les maladies diarrhéiques et la malnutrition.

La majorité des décès liés aux IRA chez les enfants de moins de 5 ans sont dus  à 70%  aux pneumonies bactériennes graves.

II-Mode de transmission

Les germes des IRA se propagent la plupart du temps par l’intermédiaire de gouttelettes. Les gouttelettes ne restent pas en suspension dans l’air.

Habituellement, les gouttelettes ne parcourent qu’une faible distance dans l’air, mais sont capables de parvenir dans les yeux, la bouche ou le nez d’une personne non protégée ou sur une surface environnante.

Lorsqu’une personne atteinte d’une telle maladie parle, tousse ou éternue, des gouttelettes de sécrétions plus ou moins grosses sont expulsées dans l’air et sur les surfaces autour de celle-ci.

Les mains, les mouchoirs ou des tissus usagés ou avec d’autres matériaux et surfaces contaminés par les sécrétions peuvent aussi transmettre les germes suite à un contact direct avec un malade  souffrant d’IRA.

De plus, le vent et la poussière favorisent la dissémination de ces germes.

III. Qu’est-ce qu’une infection respiratoire aiguë ?

L’appareil respiratoire de l’homme est composé de différents organes classés en organes des voies respiratoires supérieures ou hautes que représentent le nez et le  pharynx puis en organes des voies respiratoires inférieures ou basses comprenant le larynx, la trachée, les bronches, les poumons, les alvéoles et la plèvre.

Le fonctionnement harmonieux de tous ces organes  permet  à l’homme de bien respirer. Une bonne  respiration permet les échanges gazeux dans les poumons et assure l’apport d’oxygène dans le sang par l’inspiration et l’élimination du gaz carbonique du sang par l’expiration.

Lorsqu’on parle d’infections respiratoires aigües, il s’agit d’une manifestation inflammatoire d’un ou de plusieurs des organes de l’appareil respiratoire haute  et/ou basse. Les signes d’IRA se manifestent dans les 7 jours après que la personne ait été contaminée par les germes.

  • Que peuvent être les infections respiratoires aigües hautes ?

Les infections respiratoires aigües hautes sont une atteinte inflammatoire  du pharynx et des fosses nasales. Elles regroupent la rhinopharyngite aiguë non compliquée, l’angine aiguë, la sinusite, et l’otite moyenne aiguë.

La rhinopharyngite qui est la pathologie la plus fréquente. Elle se manifeste les signes suivants :

  • une rhinorrhée (nez qui coule) ;
  • une fièvre qui s’estompe au bout de 4 jours ;
  • une obstruction nasale avec parfois respiration buccale (respiration par la bouche) ;
  • des éternuements
  • une toux
  • des ganglions douloureux au niveau du cou ;
  • parfois des vomissements et la diarrhée.

C’est une affection banale d’évolution simple qui ne nécessite pas habituellement d’antibiotique et dont l’évolution est spontanément favorable en 7 – 10 jours.

Cependant des complications peuvent survenir et atteindre ainsi les voies respiratoires basses et même occasionner la méningite par atteinte des méninges.

 

  • Que peuvent être les infections respiratoires aigües basses ?

Lorsque l’on parle d’infections respiratoires aigües basses, on fait référence aux bronchites aigües (atteinte des bronches), à la pneumonie (atteinte des poumons) et à l’abcès des poumons.

Ces infections basses se caractérisent par :

  • une toux associée immédiatement ou secondairement à une expectoration (le fait de rejeter des secrétions provenant des poumons),
  • des difficultés respiratoires ;
  • des douleurs thoraciques
  • des sifflements pendant la respiration ;
  • la persistance et élévation de fièvre avec des sueurs  au – delà du 4ème jour du début de la rhinopharyngite;
  • des céphalées ;
  • des douleurs musculaires
  • des douleurs articulaires ;
  • un mal de gorge ou un rhume.

IV-Conduite à tenir devant un cas d’IRA

Devant un ou plusieurs des signes d’IRA, il faut se rendre immédiatement dans le centre de santé le plus proche en vue de recevoir le traitement approprié.

Bien que la rhinopharyngite aigue soit banale et bénigne, des complications peuvent survenir à tout moment  par une surinfection.

V-Mesures de prévention

Les principales mesures préconisées revêtent une grande importance dans la réduction du risque de propagation des IRA.

Ces mesures sont les suivantes :

  • adopter et respecter l’hygiène des mains :

– se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon même si les mains ne sont pas visiblement souillées ;

– utiliser un produit à base d’alcool (gel hydro alcoolique) si possible pour la décontamination des mains.

  • se protéger contre les effets du vent et de la poussière :

– porter des équipements de protection individuelle contre la poussière et le vent (cache nez,…), les laver régulièrement et vérifier qu’ils ne sont pas troués ;

– prévention de l’assèchement des narines en les humidifiant avec du beurre de karité ;

– bien s’habiller contre la poussière, le vent et le froid ;

– laver régulièrement le linge souillé de sécrétions nasales ou buccales à l’eau et au savon des personnes attentes d’IRA ;

– nettoyage et désinfection de l’environnement et des équipements.

– éviter de s’exposer au vent et à la poussière

– limiter les déplacements en temps de poussière.

  • devant un cas d’IRA à domicile

– assurer la propreté autour du malade ;

– limiter les déplacements du malade ;

– renforcement du lavage des mains ;

– nettoyer souvent les objets et matériels individuels et collectifs d’usage courant (bouilloire, gobelets…)

– aérer la maison ;

– limiter les visites au malade ;

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Rédaction B24

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