Bilan « très bon » pour l’OSS en 2016

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Le 22ème conseil d’administration de l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), une organisation intergouvernementale à vocation africaine, intervenant sur les questions de gestion de ressources naturelles, de changements climatiques, de résilience des populations, s’est tenu à Ouagadougou au Burkina Faso ce 26 avril 2017.  Cette réunion avait pour but de faire le bilan de l’année écoulée et adopter les stratégies à venir pour l’atteinte des objectifs de l’institution.

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C’est « un très bon bilan » pour l’année 2016 à la fois en termes d’activités qu’en finances que tire le secrétaire exécutif de l’Observatoire du Sahara et du Sahel, Khatim Kherraz, parce que , dit-il « nous avons mené nos projets habituels à la fois d’eau et d’environnement, une bonne année financière, parce qu’on a dégagé des bénéfices ».

Sa satisfaction réside aussi dans le fait que des pays comme le Nigéria, la Belgique ont rejoint, pendant le Cameroun et le Luxembourg ont exprimé leur volonté de rejoindre l’institution.

Aussi de nombreux acquis sont à mettre au compte du bilan de l’OSS, notamment l’acquisition d’un projet,  « le plus gros projet que l’OSS ait jamais eu »,  d’un  montant 8 millions de dollars en Ouganda et l’introduction des dossiers d’accréditation au fonds verts de climat. «Ces accréditations sont utiles pour les pays membres qui vont faire passer leur demande par l’OSS qui leur apportera  tous les appuis pour la rédaction des projets ».

L’OSS a maintenant 25 ans, il a atteint donc « l’âge de raison, acquis énormément  de savoirs, de connaissances », relève le président, haut-commissaire des eaux et forêts du Maroc, Lafih Abdel. Cette réunion a été l’occasion pour les 22 Etats membres et organisations régionales en ligne de front avec la problématique de l’eau et de l’environnement de placer l’institution devant de grandes responsabilités.

Les échéances à venir sont évidemment de continuer à travailler mais surtout à produire des projets opérationnels sur le terrain pour atteindre le développement et surtout le développement durable qui consiste à « ancrer les richesses pour générer de la croissance sans perturber les équilibres écologiques et en même temps accorder à l’aspect social la place qui lui revient».

A cet effet, les différentes parties ont examiné les perspectives d’action et amendé les stratégies 2020 qui guident les activités de l’OSS.  La question était selon toujours le secrétaire exécutif, de savoir quels étaient les moyens qu’il fallait mettre à la disposition de l’OSS, à la fois par les pays, par les institutions membres pour qu’il puisse jouer son rôle correctement et apporter le maximum de solution pour le bien-être des populations.

Il était aussi question de se mettre en cohérence avec les agendas internationaux,  les conventions sur le changement climatique, la biodiversité, la lutte contre la désertification, les accords de Paris de 2015 et aussi les objectifs du développement durable à l’horizon 2030. Un engagement qui pour le président les met tous dans un cheminement commun avec des efforts différents.

Plusieurs ministres de l’environnement et de l’eau des pays membres étaient présents à cette réunion de Ouagadougou dont certains, celui du Niger, la Mauritanie, Tchad, du Maroc présents à la conférence de presse donné par le président ont tous félicité la bonne tenue de l’évènement et remercié le pays hôte à travers son ministre Nestor Bassière.

La prochaine session est prévue se tenir en mai 2018 en Mauritanie.

Revelyn SOME

Burkina24

 

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