Burkina : Bientôt des assises nationales sur la fiscalité

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En prélude de l’organisation des assises nationales sur la fiscalité, la Direction générale des impôts (DGI) en collaboration avec le Secrétariat permanent du conseil présidentiel pour l’investissement, organise un atelier pour la finalisation des documents introductifs. Cette rencontre se tiendra du 19 au 23 juin 2017 à Ouagadougou.

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C’est lors de la concertation gouvernement/secteur privé que des préoccupations sur la fiscalité au Burkina Faso sont ressorties. La fiscalité occupe une place importante dans la conduite de toute politique de développement. C’est ainsi que le gouvernement s’est engagé à organiser un débat national sur la fiscalité pour offrir aux différents acteurs du développement une large concertation.

L’atelier organisé ce 19 juin 2017 entre dans le cadre de la mise en œuvre de cet engagement dans l’objectif d’identifier des propositions consensuelles de réforme du dispositif fiscal au Burkina Faso. La direction générale des impôts (DGI) en collaboration avec le Secrétariat permanent du conseil présidentiel pour l’investissement (SP/CPI) a mis en place une équipe technique chargée d’élaborer la documentation de base des assises nationales.

Durant ces 5 jours, les représentants du secteur public, parapublic, du privé et de la société civile procéderont à la finalisation des documents de base des assises nationales. 

La gouvernance fiscale, la problématique des dépenses fiscales, la fiscalité locale au service du développement, la modernisation de l’administration fiscale et ses rapports avec les entreprises, tels sont les différents points qui feront l’objet de discussions lors de cette rencontre du 19 au 23 juin à Ouagadougou.

Edouard Kouka Tapsoba, secrétaire permanent du conseil présidentiel pour l’investissement

Adama Badolo, directeur général des impôts, a fait savoir que « la fiscalité concerne tout le monde parce que chacun doit payer l’impôt. Il est bon que les citoyens s’intéressent à la question fiscale ». Il ajoute que les Burkinabè doivent savoir si les ressources publiques sont correctement collectées pour financer le développement économique et social du pays.

Le Plan national de développement économique et social (PNDES) a un coût  global de plus de 15 000 milliards de F CFA. 63 % doit être mobilisé sur recettes propres. Le directeur général des impôts fait comprendre que « pour atteindre cet objectif de mobilisation, il est nécessaire d’identifier les obstacles et de trouver des solutions idoines ».

A l’écouter, l’heure est venue pour le Burkina Faso de tenir un débat national sur la fiscalité afin de se doter d’un système fiscal plus efficace, plus rentable et plus juste. L’organisation d’un débat national sur la fiscalité sera donc une opportunité pour les différents acteurs de trouver ensemble les voies et moyens pour améliorer le système fiscal burkinabè.

« On a simplement fait le constat qu’il y avait beaucoup de dysfonctionnements et d’imperfections dans le système fiscal Bbrkinabè. C’est ce qui justifie la tenue des assises nationales sur la fiscalité. Tout les Burkinabè doivent payer l’impôt proportionnellement à ce qu’il gagne », a expliqué le secrétaire permanent du Conseil présidentiel pour l’investissement, Edouard Kouka Tapsoba.

Jules César KABORE

Burkina24

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