Des travailleurs de l’Action sociale entament 96 heures de grève

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Le Syndicat des travailleurs de l’Action sociale (SYNTAS) a entamé le mardi 21 novembre 2017, une grève de 96 heures. Ce débrayage d’agents du ministère de l’Action sociale intervient dans un contexte institutionnel « fait de mépris de [leurs] préoccupations légitimes avec des réponses qui écœurent davantage », indique Juste Koumara Logobana, secrétaire général du Syndicat des travailleurs de l’Action sociale (SYNTAS).

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Dans sa plateforme revendicative datant d’août 2017, les travailleurs du ministère de l’Action sociale regroupés au sein du Syndicat des travailleurs de l’Action sociale (SYNTAS) ont énuméré grosso modo huit (08) points de revendications.

Il s’agit de l’annulation des nominations de complaisance, l’application des conclusions du Comité interministériel chargé d’examiner la question de la reconstitution de la carrière du personnel des ex-garderies populaires, le rétablissement de l’indemnité spéciale d’accueil ou de permanence « injustement supprimée » pour compter de sa date de suppression (2011) et son élargissement à tous les emplois spécifiques du ministère.

Aussi, les travailleurs réclament la dotation des services du ministère en équipements et en moyens logistiques, l’adoption d’un statut particulier au profit  des personnels du ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille, l’institutionnalisation d’une prestation de serment du personnel spécifique (personnels d’encadrement féminin), la réhabilitation du domaine de l’éducation de jeunes enfants désorganisés par la mise en œuvre du transfert du préscolaire et du post-primaire au MENA et la prise en compte effective de tous les corps spécifiques du département sans discrimination aux postes de responsabilité.

Pour résoudre leur différend avec les premiers responsables du ministère, une rencontre a eu lieu le 16 novembre 2017. Mais celle-ci a accouché d’une souris. « Nous sommes dans une situation où on veut faire croire à l’opinion que des discussions sont engagées alors que c’est faux », note Juste Koumara Logobana. En termes de dialogue, ce dernier le qualifie de « façade ». Les discussions avaient été interrompues pour reprendre « hier lundi (20 novembre 2017, ndlr), mais je suis au regret de vous dire que nous n’avons pas avancé ».

De l’avis de Juste Koumara Logobana, si « rien de concret » n’est proposé, le syndicat poursuivra « la lutte » jusqu’à ce qu’il obtienne des réponses qui puissent permettre aux travailleurs « d’être plus efficaces et de mieux servir [leur] public cible ».

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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