Dossier Djibrill Bassolé : Précisions du directeur de la justice militaire

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Le directeur de la justice militaire a assuré que le remplacement du Président de la chambre de contrôle de l’instruction du tribunal militaire n’a pas été acté en raison des décisions qu’il a prises dans le dossier de Djibrill Bassolé dans le cadre de la préparation du procès du putsch de septembre 2015.

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Dans un communiqué publié par le Service d’information du gouvernement, le directeur de la justice militaire Sita Sangaré a apporté des précisions sur le dossier Djibrill Bassolé.

Le président de la Chambre de contrôle du tribunal militaire, Jean-Marie Ouattara a été remplacé. Le directeur a expliqué que cela était dans l’ordre normal des choses, les présidents de cette chambre étant nommés par décret à chaque rentrée judiciaire.

En plus, ajoute  le communiqué, le procès ayant été programmé pour le 27 février 2018, la Chambre de contrôle n’a plus de rôle à jouer. Sita Sangaré réfute ainsi les avis tendant à indiquer que le magistrat Jean-Marie Ouattara ayant instruit le dossier, il aurait dû être reconduit en vue du procès. « (…) Il y a lieu de dire qu’une fois l’Arrêt de renvoi produit, la Chambre de Contrôle de l’Instruction se trouve dessaisie et n’a plus d’actes à poser dans le dossier», lit-on dans le communiqué.

Par ailleurs, toujours dans cet ordre d’idée, le directeur de la justice militaire révèle que la nouvelle présidente de la Chambre de contrôle de l’instruction, la juge Florentine Kiéma, était jusque-là parmi les trois membres qui composaient la Chambre.

Enfin, concernant les décisions qu’aurait prises le désormais ex-président de la Chambre de contrôle notamment sur la mise en résidence surveillée de Djibrill Bassolé, le communiqué dit ceci : « il faut souligner d’abord qu’elle fait suite à l’Arrêt n°70/2017 du 11 octobre 2017 de la Chambre de Contrôle de l’Instruction, présidée par le Juge Jean-Marie OUATTARA qui assignait Monsieur Djibrill BASSOLE à résidence. Le 17 Octobre 2017, les conseils du prévenu sollicitaient une interprétation de ladite décision. Le 24 Janvier 2018, la même Chambre, dans son arrêt, confirmait notamment la résidence actuelle (où Monsieur Djibrill BASSOLE est assigné) comme étant son lieu de résidence.
Il est donc clair que les décisions d’assignation à résidence et d’interprétation n’ont nullement rapporté la mesure d’assignation à résidence de Monsieur Djibrill BASSOLE».

« Restons tous sereins pour la manifestation de la vérité que l’on espère avec le procès qui s’ouvre le 27 février 2018», a conclu le directeur de la justice militaire.

Pour rappel, la Nouvelle alliance du Faso (NAFA), parti politique de Djibrill Bassolé,  lors d’une conférence de presse en début de semaine, s’était inquiétée du remplacement du juge Jean-Marie Ouattara, craignant une immixtion à quelques jours du procès. Le Général Djibrill Bassolé et 83 autres personnes sont poursuivis dans le cadre du putsch avorté de septembre 2015 et qui avait fait une dizaine de morts.

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