Présidentielle malienne : Moussa Mara annonce sa candidature

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Moussa Mara, l’ancien Premier Ministre du Président Ibrahim Boubacar Kéita a annoncé ce dimanche 8 avril 2018 sa candidat à l’élection présidentielle du 29 juillet 2018. Sous la bannière du parti qu’il préside, le Yelema, Moussa Mara sera à sa seconde tentative après celle de 2013.

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Moussa Mara avait conduit le second gouvernement du Président IBK d’avril 2014 à janvier 2015. Après la tentative manquée en tant que candidat à la présidentielle malienne en 2013   au cours de laquelle il a été crédité de 1,5 % des voix au premier tour, Moussa Mara a officiellement déclaré ce dimanche 08 avril 2018 à Bamako sa candidature à la présidentielle du 29 juillet.

« Ces dernières années, j’ai parcouru 40 cercles, plus de 200 communes que compte notre pays et 50 pays en dehors du Mali pour aller à la rencontre des Maliens là où ils vivent. Cela m’a permis de mesurer pleinement les défis, les réalités et les difficultés auxquels sont confrontées nos populations mais aussi les énormes potentialités de notre pays », a-t-il écrit sur sa page officielle sur Facebook.

A 43 ans, Moussa Mara, prône le « renouvellement du leadership » dans ses habits du candidat de la jeunesse et du changement. De la jeunesse en ce sens qu’il insiste sur le fait que la grande majorité des Maliens ont moins de 30 ans. Et du changement qu’il estime plus que nécessaire car le Mali, selon lui, ne peut « plus [se] permettre d’avoir un leadership qui recycle les mêmes recettes depuis des décades, sans succès », d’où « un besoin ardent d’idées novatrices, pragmatiques et concrètes portées par des responsables neufs et à même de répondre aux aspirations de chaque citoyen ».

Maire de la commune IV de Bamako et expert-comptable de formation, Moussa Mara avait été en  2013, ministre de l’Urbanisme puis Premier Ministre d’avril 2014 à janvier 2015. Il a été remplacé en janvier 2015 par Modibo Keïta à la suite de son voyage à Kidal, le fief de la rébellion touarègue, en mai 2014, déplacement au cours duquel des affrontements meurtriers entre rebelles touaregs et militaires maliens, l’avaient contraint avec sa délégation d’abandonner la ville aux assaillants.

Depuis lors, il fait partie des irréductibles quand il s’agit de porter des critiques sur la gouvernance du président IBK.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU                                                                                                                                    Burkina24

Source: Jeune Afrique

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