Renforcement de la confiance numérique : L’opérationnalisation de l’agence de sécurité au cœur des recommandations

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Apres deux jours de travaux, le Ministère du développement de l’économie numérique et des postes a procédé à la clôture de son Conseil d’administration du secteur ministériel  (CASEM) ce mardi  24 avril 2018 à Bobo-Dioulasso, sur une note de satisfaction de part et d’autre avec des recommandations pour le renforcement de la confiance numérique dans notre cyberespace.

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Au cours de ces deux jours de travaux, « nous avons  examiné le rapport de performance de l’année 2017 avec un regard critique et qui nous a permis de nous donner des orientations pour 2018 », affirme le Secrétaire général (SG) du Ministère du développement de l’économie numérique et des postes Kisito Traoré. Ils ont aussi procédé à l’examen de leur plan d’actions 2018-2020. La raison selon  le SG est que  son ministère fait partie de deux cadres sectoriels de dialogue du PNDES. A savoir «  le cadre sectoriel de dialogue portant sur le commerce et les services marchands et  les infrastructures de transports, de communication et d’habitat ».

A l’issue de ce CASEM, les recommandations ont  porté sur trois points essentiels : « L’opérationnalisation diligente de l’agence nationale de sécurité du système d’information, le développement des projets structurants qui sont contenus dans le plan d’actions 2018 et 2019 et l’actualisation du  cadre juridique et règlementaire des TICs au Burkina Faso ». Pour lui, la mise en œuvre  a une  grande importance dans le processus de renforcement de la confiance numérique de notre cyberespace. « C’est une structure qui a été créée depuis 2013. Mais a peiné à décoller pendant quelques années. . Actuellement, beaucoup d’efforts sont consentis pour doter l’Agence de sécurité du système d’information de moyens conséquents. Nous avons alors demandé au gouvernement de diligenter cette action d’opérationnalisation », dit-il.

Actualiser le cadre juridique des TICs

Pour ce qui est du 2ème point,  le SG explique que la confiance numérique  a une dimension technique et une autre dimension liée au cadre juridique règlementaire et institutionnel. Et là aussi, la  diligence des autorités est une fois de plus sollicitée  pour «  l’adaptation et la complétion de ce cadre-là ».  Car juge-t-il : « Il y a un certain nombre de lois qui méritent d’être actualisées et relues pour que notre pays puisse s’aligner sur les standards,  répondre à l’évolution du monde d’aujourd’hui afin que nous ayons  un arsenal juridique complet qui nous protège un peu mieux dans le monde numérique ».

Aminata SANOU

Correspondante de Burkina24 à Bobo-Dioulasso

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