FESPACO 2019 : Les partenaires appelés à la rescousse

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En prélude à l’organisation de la 26e édition et du cinquantenaire du Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou (FESPACO), la délégation générale a tenu ce jeudi 17 mai 2018, une rencontre d’échange et d’information avec le ministre de la culture et des partenaires financiers. A cette occasion, Ardiouma Soma a présenté à ses hôtes, la charpente de l’évènement. Et le ministre de la culture, d’appeler à un « appui exceptionnel » à l’évènement auprès des partenaires.

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La 26e édition du FESPACO aura lieu du 23 février au 2 mars 2019, sous le thème « Confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma panafricain dans son essence, son économie et sa diversité ». Elle sera marquée par la célébration du cinquantenaire.

Pour renforcer la dimension panafricaine du cinéma, des professionnels du cinéma de l’Afrique et de sa diaspora avaient été conviés à un atelier de réflexion à Ouagadougou. Les recommandations fortes issues de cette rencontre ont été prises en compte afin de permettre un repositionnement de la biennale pour les années à venir et mieux répondre aux défis de l’enjeu de l’industrie cinématographique et de l’audiovisuel.

Le FESPACO 2019 comportera deux programmes, la célébration de la 26e édition et celle du cinquantenaire. A cet effet, les grands volets du programme classique des éditions notamment la direction artistique, le marché du cinéma, les rencontres professionnelles connaîtront des modifications.

Pour la sélection des films, un comité artistique international sera mis en place. Pour ce faire, «des programmateurs du monde, explique le délégué général, Ardiouma Soma, vont aider à la collecte et à l’indentification des films». 

Pour la compétition, trois sections sont retenues : la fiction, le documentaire, qui sera aux dires du délégué, mis au même niveau que la fiction. Car dit-il, «on s’est rendu compte que le documentaires est un genre qui a beaucoup évolué aujourd’hui. Les cinéastes ne font plus de simples reportages mais ils font du documentaire de création. Ils traitent des sujets dans lesquels ils prennent la parole et donnent leur point de vue ».

Pour mieux prendre en compte la jeunesse, un accent sera mis sur les films d’écoles, les films de jeunes avec en vue, la création d’une section spéciale pour les premiers films.

Ardiouma Soma, délégué général du FESPACO

 «On va rechercher des films de jeunes qui ont une démarche innovante au niveau de la création et à l’issue de la collecte, s’il y a une bonne récolte de films de qualité, on va réaménager la sélection pour créer une section spéciale pour les premiers films. Nous y avons pensé mais cette section n’est pas encore au programme», dit Ardiouma Soma.

Autre innovation, la spécialisation des salles. Il s’agira selon toujours le délégué de faire en sorte que le Ciné Burkina projette les longs et les courts métrages en compétition, et le Ciné Nerwaya, les documentaires.

Le marché du film connaîtra une reconfiguration pour mieux prendre en compte les attentes des professionnels avec des espaces pour les partenaires, les organisations internationales du cinéma et les entreprises de cinéma, un espace de visionnage, un espace de rencontres B to B.

Quant aux rencontres professionnelles, le souhait des organisateurs est de regrouper tous les festivaliers et professionnels autour du thème central afin de capitaliser les retombées.

Aux 50 ans de la biennale, l’organisation prévoit de sortir les grands classiques du cinéma africain des tiroirs pour une programmation spéciale. Des publications d’ouvrages dont un livre, une collection de réflexions sur le cinéma, sera édité et mis à la disposition du public. Un livre souvenir appelé le « beau livre », composé essentiellement des images pour dérouler les 50 ans années passées du FESPACO, une exposition photos et hommages aux figures marquantes du cinéma sont aussi au programme.

Ce projet d’organisation  va impliquer davantage de ressources financières et matérielles, reconnaît le ministre de la culture, Abdoul Karim Sango. Des moyens dont ne dispose pas le Burkina  Faso pour être à la hauteur de l’évènement. D’où l’intérêt de la rencontre avec les partenaires financiers.

Il a cet effet appelé la dizaine de partenaires qui prennent part à la rencontre, à « apporter des appuis exceptionnels liés au caractère exceptionnel de cet évènement ».

« Nous sollicitons davantage de leur part. En les informant un temps à l’avance, cela leur donne du temps de préparer un accompagnement substantiel à l’organisation de l’évènement », dit-il. Mais Le budget reste encore à définir.

Revelyn SOME

Burkina24

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