Flintlock 2019, terreau de la « réponse collective » au terrorisme

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C’est fini pour Flintlock 2019 ! Tous, à commencer par le chef suprême des armées burkinabè, apprécient « l’amélioration de l’esprit de coordination » pour venir à bout du terrorisme.

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« Un succès phénoménal ». Les termes sont du général Marcus Hicks, commandant de l’USAFRICOM. Flintlock 2019, dira-t-il, a été mis à profit pour accroître la capacité des troupes des pays participants à « s’attaquer aux causes profondes de l’insécurité », pendant  deux semaines.

L’ambassadeur américain Andrew Young paraissait le plus heureux à l’heure du bilan. « Je suis particulièrement fier du fait que nous avons fait un grand pas en avant pour rendre FLINTLOCK aussi inclusif que possible, et pour permettre à tous les participants de contribuer de manière équitable à la formation des participants », a-t-il déclaré.

Le lieutenant-colonel Coulibaly Kanou de la gendarmerie nationale burkinabè était chef d’état-major adjoint dans le cadre de l’exercice. Les hommes ayant besoin de s’entraîner, Flintlock est pour lui « une occasion très opportune qui permet de travailler dans un environnement multinational ».

C’est en cela que réside l’esprit du G5 Sahel. Il n’est pas seul à apprécier favorablement l’interopérabilité entre les forces armées du Sahel. Le colonel-major Moussa Barmou est en charge des opérations spéciales au Niger. Face à un « ennemi (commun qui) ne connait pas les frontières, il faudrait, que nous aussi, on puisse travailler à ce que nos armées puissent travailler en synergie pour faire face à la menace ».

« Non seulement les participants reviendront chez eux avec de nouvelles idées et de nouvelles aptitudes, mais je crois aussi très sincèrement qu’ils auront renouvelé leur engagement au combat, afin de s’attaquer de plus belle au fléau commun qu’est le terrorisme », Ambassadeur Andrew Young.

Ensemble avec ses frères d’armes du Tchad, du Maroc, il a avec les forces spéciales américaines partagé ses savoirs et savoir-faire avec les 2 000 participants à l’exercice.

Le président du Faso a fait le déplacement du camp général Zagré Bila pour assister à la fin de l’important exercice de partage d’expériences, d’aguerrissement aux opérations et d’amélioration de l’esprit de coordination. La fin des manœuvres a été marquée par une démonstration d’exfiltration par les forces spéciales burkinabè du 25ème Régiment de parachutistes commandos (RPC), après neutralisation des ravisseurs.

Fierté

« Nous étions fiers de constater qu’il y a aussi des Africains et des gens du G5 qui participent à la formation des autres. Cela veut dire que nous avons des capacités de renforcer notre potentiel intérieur en termes de formation de nos troupes. Nous souhaitons que de tels exercices se renouvellent sur le terrain africain et surtout dans notre zone du G5 Sahel pour permettre d’améliorer les capacités opérationnelles de nos troupes sur le terrain », a commenté le chef suprême des armées burkinabè.

Pour le ministre d’Etat Chérif Sy, une seule chose reste à faire face à l’étendue de cet espace. Il faut apporter « une réponse collective, favorisant une synergie d’action pour faire face à ces menaces (recrudescence des activités des groupes armés terroristes, la prolifération et la circulation anarchique des armes légères et de petits calibres, le grand banditisme, la criminalité transfrontalière organisée et la migration clandestine) ».

Un objectif à moitié atteint par l’exercice Flintlock 2019, qui a conforté les acteurs dans la certitude que sans la solidarité internationale et une vision partagée des phénomènes d’insécurité, ils ne pourront construire les bases solides d’un partenariat durable et efficace.

« C’est pourquoi nous devons mener notre combat dans un cadre sous régional au moyen d’une stratégie globale et concertée, qui intègre le développement économique et la bonne gouvernance comme facteurs incontournables de sécurité et de stabilité », pose le ministre de la défense burkinabè.

Oui Koueta

Burkina24

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Oui Koueta

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