Burkina : L’ODJ dénonce des exactions contre ses militants

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Les responsables de l’Organisation Démocratique de la Jeunesse (ODJ) ont animé une conférence de presse ce jeudi 21 mars 2019 à Ouagadougou. Ils ont dénoncé des cas de « répression » de la part de certaines autorités administratives et des éléments des Forces de défense et de sécurité sur leurs militants.

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L’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) est une structure de la société civile qui travaille, selon son Président Gabin Korbéogo, à « éveiller les consciences des populations sur leurs droits et devoirs ».

« Faire croire aux gens que nous sommes un parti politique, c’est comme diaboliser l’organisation. On demande à nos militants de rester sereins. On se bat réellement sur le terrain pour défendre l’intérêt de la jeunesse pour qu’ils (les jeunes) gagnent du travail et que leur condition de vie s’améliore », a indiqué Salifou Nombré, Secrétaire général de l’organisation.

Abondant dans le même sens, le Président de l’ODJ, Gabin Korbéogo a expliqué le cas d’un de leurs militants qui « a été abusivement accusé » d’avoir visité un site après une attaque terroriste.

« Il a appris qu’il y a eu une attaque et il a pris le soin d’appeler la gendarmerie qui lui a dit d’aller. Ce que vous aurez vu, nous on pourra envoyer des éléments. Et après ça, lors d’une rencontre au commissariat, le commissaire dit qu’il a été aperçu sur les lieux après une attaque terroriste », a développé le premier responsable de la structure.

Il s’agit là, dit-il, d’un exemple parmi tant d’autres. Cela instaure, insiste-il, « un climat de suspicion » comme « si on tendait des sortes de guet-apens à certains responsables pour rythmer la situation ». Les responsables de l’ODJ disent avoir un droit de regard sur les actions politiques et qu’il est regrettable de constater la multiplication des actes d’agression et de provocation contre leurs camarades.

« Le pouvoir en place et ses alliés tentent, de ce fait, de liquider l’Organisation qui constitue une menace pour leur pouvoir. Ce projet explique donc les recours aux actes de répression ourdis contre les militants et sympathisants de l’Organisation, taxés de voyous, de violents et dont certains sont arrêtés, parfois jugés et condamnés », ont-ils dénoncé dans leur déclaration liminaire tout en interpellant le pouvoir au respect des droits des citoyens et de leur liberté d’expression et de manifestation.

Amsétou OUEDRAOGO (Stagiaire)

Burkina 24

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