Burkina : Le code électoral « divise », selon Pascal Zaïda

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Le président du Cadre d’Expression Démocratique (CED), Pascal Zaïda, dans une déclaration ce 27 mars 2019, s’est prononcé sur le nouveau code électoral. A l’en croire, il « divisait et divise ». Ce qui pourrait compromettre la fiabilité des élections prochaines.

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Le nouveau code électoral adopté le 30 juillet 2018 à l’Assemblée Nationale, dit Pascal Zaïda, a connu des désapprobations de la part de certains acteurs. Ces discordes sont relatives aux pièces de votation, aux lieux de vote des Burkinabè de la diaspora et aux faiblesses du fichier électoral.

L’arrimage de la liste de la commission électorale nationale indépendante (CENI) à celle de l’Office nationale d’identification (ONI) et l’instauration d’un système d’enrôlement des électeurs « par sms et par appels téléphonique » mettra en doute la « fiabilité du fichier électoral », peut-on lire dans la déclaration.

Pour lui, toutes ces discordes pourraient compromettre la sérénité du processus électoral et les chances d’organiser des élections fiables et apaisées.

 « Le passage en force de la loi électorale à l’Assemblée Nationale et sa promulgation à la sauvette par le président du Faso sont les signes d’un pouvoir conscient de son impopularité et qui prépare sa victoire prochaine par la fraude. Mais cela ne passera pas », est-il convaincu.

L’opposition en a aussi pris pour son grade.  Face à sa « passivité » devant la question, « nous nous insurgeons, dit-il, contre cette contemplation absurde » et appelle la société civile et la communauté internationale à s’intéresser à la question.

Pour ce faire, le CED exige la relecture de l’article 72 pour ramener au plus de 500 électeurs pour un bureau de vote au lieu de 800, la relecture de l’article 47 afin que les bureaux de vote ne soient plus confinés aux seuls ambassades et consulats mais qu’ils soient plus proches des électeurs, ajouter la carte consulaire biométrique comme pièce de votation.

Il préconise aussi la fixation d’un délai d’un  mois minimum par pays et de 6 mois pour les pays à forte présence de nos compatriotes pour l’enrôlement, l’annulation pure et simple de toutes anciennes cartes d’électeurs et le comptage manuel des résultats au lieu d’un comptage électronique, entre autres.

Aïna TOURE (stagiaire)

Burkina 24

 

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