70e anniversaire des Conventions de Genève : Bilan et perspectives

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Le centre africain de droit international pénal et droit humanitaire (CADIPH) a commémoré, le samedi 20 juillet 2019 à Ouagadougou, le 70 e anniversaire des conventions de Genève. Le CADIPH a organisé cette cérémonie en étroite collaboration avec le Secrétariat permanent du comité international des droits humains et du droit humanitaire (SP-CIMDH), sous le thème « l’application des conventions de Genève en Afrique francophone : quel bilan pour plus de protection de toutes les victimes des conflits armés ».

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Le centre Africain de droit international pénal et droit humanitaire (CADIPH) est une institution associative qui a pour mission, selon Emile Ouédraogo, directeur du CADIPH, « de participer à la formation, au plaidoyer, à la sensibilisation et à la prise de conscience sur les valeurs du droit international humanitaire et du droit international pénal en Afrique francophone ». D’où le choix du thème « l’application des conventions de Genève en Afrique francophone : quel bilan pour plus de protection de toutes les victimes des conflits armés ».

En effet, poursuit-il, depuis l’adoption des conventions de Genève en 1949, ce droit cherche à la fois à atténuer autant qu’il est possible le niveau de violence entre les parties au conflit et à atténuer les souffrances de celles et ceux qui sont affectés par les conflits armés.

Mais force est de constater que le continent africain continue d’être en « proie à de nombreux conflits armés auxquels vient se greffer la problématique de l’extrémisme violent, à la poussée du phénomène terroriste qu’engendre la multiplication des occasions de recourir à la force pour y faire face ».
Cette commémoration, il faut le dire, ne sera pas « seulement -et malheureusement- une réjouissance d’avoir pu à un moment donné de l’histoire des Nations, adopter un texte de portée universelle, mais aussi un moment de recueillement pour penser à toutes les victimes des conflits armés » a-t-il regretté.

Cette célébration est donc l’occasion de « réaffirmer cette dimension mais surtout un alibi, pour interroger sur la perception que différents acteurs, africains ou non africains ont relativement à la mise en œuvre de DIH sur ce continent », a-t-il précisé.

Malgré les nombreux efforts le DIH, après 70 ans est toujours en quête de son effectivité, à en croire Minata Ouattara, ministre des droit humains et de la promotion civique. Pour elle, « les conflits armés qui sévissent en Afrique particulièrement sont révélateurs du mépris total et multiforme des règles du DIH ».

Aussi a-t-elle ajouté, cette cérémonie constitue une opportunité « d’examiner en profondeur les défis actuels du DIH afin de dégager les perspectives pour son application effective et efficace en Afrique et partout ailleurs ».
A l’issue de la cérémonie d’ouverture, une grande conférence publique sera donnée par Yves Sandoz, ancien directeur du droit et de la doctrine du comité international de la croix -rouge (CICR).

En rappel le CADIPH est un centre qui s’est donné pour mission la formation et la sensibilisation au quotidien du DIH et du droit international pénal (DIPE) en permettant d’en faire des instruments de promotion de l’Etat de droit démocratique et aussi des facilitateurs du retour à la paix et à la réconciliation en cas de crise.

Amsétou OUEDRAOGO (stagiaire)
Burkina24

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