Sécurité routière : Léopold Kaboré prend les rênes du FAPSER

publicite

La Fédération des Associations pour la Promotion de la Sécurité Routière au Burkina Faso (FAPSER-BF) a un nouveau  président. Léopold Kaboré dirige désormais les instances décisionnelles de la FAPSER. L’installation du nouveau bureau exécutif a eu lieu ce vendredi 4 octobre 2019 à Ouagadougou.

La suite après cette publicité

Plus de 55 000 cas d’accidents de la route, c’est le constat fait par l’Office National de la Sécurité Routière (ONASER)  entre 2014 et 2016. Parmi ces accidentés, environ 2.700 ont perdu la vie. Et pour faire face à cette situation et apporter des réponses pérennes, l’ONASER a facilité la mise en place de la FAPSER. En  cette matinée de vendredi, Leopold Kaboré succède à Tiémoko Rémy Sérémé à la tête de la faitière des associations qui luttent pour une sécurité routière au Burkina. « La cérémonie de ce jour marque le début d’un souffle nouveau », a indiqué le nouveau président Leopold Kaboré.

Un nouveau départ pour cette association née en 2012. Plus de 7 ans passés à militer, sensibiliser et lutter pour une sécurité routière au Burkina Faso.  « La fédération a grandi, est devenue mature et a besoin de grands moyens pour mériter son statut de fédérateur », a soulevé Léopold Kaboré. S’il souhaite des moyens pour sa fédération, c’est parce que les chiffres ne sont pas bons. Environ 13 personnes perdent la vie chaque jour au Burkina. Un nombre jugé trop élevé par les autorités. Et pour justifier ce nombre « si élevé », trois raisons sont avancées.

L’Homme, toujours au cœur des accidents

L’état du conducteur,  de l’engin et de la route. Voilà-là, les trois facteurs qui interviennent lors d’un accident. Et à cette cérémonie d’installation, tous ont indiqué que les accidents ont pour la plupart « des causes comportementales ». Et pour justifier cela, le président de la FAPSER a pris comme exemple, les conduites en état d’ébriété. Il a aussi cité le non-respect des consignes de sécurité et l’excès de vitesse. Comme nouvelle cause qui a surgi avec le développement des technologies, Léopold Kaboré a ajouté l’usage des téléphones.

« Notre pays fait partie des 15 pays au monde où l’on meurt le plus sur la route. En plus de la situation sécuritaire, il y a les routes qui terrorisent aussi les usagers. Si des efforts ne sont pas fait à divers niveaux, cette situation peu reluisante devrait évoluer en s’aggravant. D’où l’urgence de la prise d’initiative pour la prévention des accidents de la route. Et c’est pourquoi, il est plus qu’urgent qu’en synergie, nous puissions mener des actions. Des actions concertées et coordonnées impliquant tous les acteurs » (Léopold Kaboré)

Et pour apporter une réponse efficace à ce fléau, la FAPSER saura compter sur le ministère en charge de la mobilité urbaine et de la sécurité routière. « Les chiffres sur les accidents de la route sont choquants et cela devrait nous amener à une prise de conscience sur les enjeux humains, financiers   et économiques sur notre pays », a indiqué Joseph Sawadogo, chargé de mission au ministère en charge de la sécurité routière. La FAPSER est donc avertie  que le ministère de Vincent Dabilgou est prêt à accompagner la fédération afin « d’inverser la courbe fortement ascendante des accidents de la circulation ».

Une photo de famille des autorités avec le nouveau bureau exécutif de la FAPSER

Désormais, Léopold Kaboré et ses 10 camarades composeront le bureau exécutif national. Les membres de la fédération vont bénéficier d’une opération de permis de conduire. Et ce, afin de marquer leur volonté d’être exemplaires dans la lutte pour la sécurité routière.

C’est 50 personnes qui pourront s’offrir cette formation à un prix subventionné.

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×