Boukaré Conombo : « Nous condamnons fermement le banditisme dans les hôpitaux »

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Le brassard noir a donné sa lecture de la situation nationale ce mardi 5 novembre 2019 à Ouagadougou. La grève du syndicat de la santé, l’opposition qui n’entend pas donner un « lenga » au parti au pouvoir, sont les principaux points auxquels la société civile a réagi.

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Boukaré Conombo, président du mouvement Brassard noir, n’est pas allé par quatre chemins pour signifier que la grève au ministère de la santé est « irresponsable, irréfléchie, immorale criminelle et apatride de la part des syndicats du ministère de la santé ». Il appuie en disant que  le droit à la vie est sacré, surtout dans ce contexte où des Burkinabè sont tués par des bandits.

« Nous condamnons fermement le banditisme dans les hôpitaux. Nous avons approché des structures sanitaires qui nous ont donné des exemples qui font froid au dos. On ne peut pas laisser les gens mourir (…). Un agent du ministère de la santé, pas un médecin, ce qu’il gagne c’est extraordinaire. Il gagne entre 400 000 et 500 000, avec la fonction publique hospitalière. Nous rappelons que dans les guerres conventionnelles, ils ouvrent toujours un couloir pour les médecins, la Croix-rouge pour soigner les gens. On ne peut pas comprendre qu’ici on prenne la population en otage sous prétexte qu’ils sont en grève ».

Boukaré Conombo a par ailleurs condamné le silence des associations ou mouvements de défense des droits de l’homme et demande aux autorités judiciaires de s’autosaisir de ce dossier.

Le Chef de file de l’opposition politique  a indiqué que le contexte sécuritaire ne peut pas être un prétexte pour demander un « lenga » ou pour ne pas aller aux élections en 2020. Le président du Brassard noir dit  noter la démission de toute la classe politique. Pour Boukaré Conombo, les élections en 2020 ne sont pas une priorité vu la situation précaire que vit le pays.

« Quand vous faites le tour dans les zones des déplacés, la même nuit vous ne pourrez pas dormir. Ça fait pitié. On ne peut pas comprendre que la classe politique priorise les élections. Si leur politique, c’est le développement de la population, je pense qu’ils doivent revoir leur copie. Ils vont mettre des milliards pour ces élections. Nous avons besoin de ces milliards pour reloger les gens, reconstruire les écoles mieux équiper nos FDS (…) », a-t-il- expliqué.

Irmine KINDA

Burkina 24

 

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