Burkina : Ciné Droit Libre 2019 interroge les « fake news »

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Dans le cadre des activités de la 15e édition du festival Ciné Droit Libre, les organisateurs de cet évènement ont organisé un débat sur les Fakenews avec Boureima Salouka, Hyacinthe Sanou journaliste directeur des rédactions à Radio Oméga et Rodrigue Tagnan, chargé de communication et du plaidoyer au RENLAC, formateur en journalisme. C’était le dimanche 08 décembre 2019 à l’espace Gambidi.

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Les fakenews au Burkina ? Il  en existe. Mais pas au point où il y aurait toute une usine de Trolls, comme en Russie, par exemple.

« Les fakenews, nous concernent et suscitent des questionnements et nous renseignent sur leur dangerosité qui deviennent une vraie menace pour la démocratie », commente Bouréima Salouka, après avoir suivi le documentaire sur comment travaille l’usine des Fakenews en Russie.

« C’est vrai qu’il y a des fakenews qui circulent dans l’espace médiatique mais nous n’avons pas atteint un tel degré de raffinement, de perfectionnement au point où on puisse parler d’usines de fakenews. Nous devons tout faire pour ne pas être un jour dans une telle configuration », prévient Bouréima Salouka.

La traque des Fakenews, un genre journalistique ?

 « Il y’a un programme de collecte et de vérification d’information à partir de l’internet. On est parti du postulat que si internet favorise beaucoup la diffusion  des fausses informations, en même temps c’est un outil qui permet de vérifier énormément beaucoup de choses. Ça nous donne énormément des moyens pour vérifier les informations qui circulent. Il faut juste enseigner ces techniques de collecte et de vérification d’information aux journalistes pour qu’ils puissent s’en servir»

Rodrigue Tagnan

La recherche de l’instantanéité 

Bouréima Salouka a souligné que la vérification préalable est quelque chose de consubstantiel au métier de journalisme. « Même en ayant fait ses efforts de vérifications préalables, le journaliste peut se retrouver à diffuser une information erronée. C’est à ce niveau que le Fakechecking va intervenir(…) », explique-t-il.

A la question de savoir si la recherche effrénée du scoop est souvent facteur de fausse information, le directeur des rédactions de la radio Oméga relativise. «Je pense que même si vous prenez le temps de recouper les informations, votre source peut vous induire en erreur de bonne ou mauvaise foi (…). Ça n’a pas de lien avec l’instantanéité. Cette notion de fakenews existe dans l’instantanéité ou dans un court ou long terme (…) », a-t-il indiqué.

Irmine KINDA

Burkina24

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