Fondation FITMA Burkina : C’est Noël avec les enfants en situation de handicap

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C’est Noël et la fondation FITMA Burkina veut le faire ressentir aux enfants vivant avec un handicap. Ce samedi 21 décembre 2019, le père noël est venu les bras chargés  de cadeaux au grand bonheur des pensionnaires.

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C’est devenu une tradition à cette période de l’année à la Fondation FITIMA. Noël est aussi célébré avec les enfants en situation de handicap. Mais cette fois, ce sont eux qui vont « mettre le show ». « Au lieu d’envoyer les artistes jouer pour qu’ils regardent, on a voulu mettre l’accent sur eux, qu’ils montrent aux parents et invités ce dont ils sont capables de faire. Très souvent on pense qu’ils sont limités alors qu’ils ont du potentiel en eux qu’on ne voit pas », explique Aminata Diallo, coordonnatrice de la fondation.

Les enfants se sont donnés à cœur joie en présentant des ballets, un défilé en tenue traditionnelle,  la musique en play-back et en jouant à des instruments de musique.

La fondation FITIMA créée au Burkina en 2003 vient en aide aux femmes et aux enfants en situation d’handicap. Ce pôle,  à en croire la coordonnatrice, rencontre beaucoup de difficultés actuellement, notamment l’accompagnement de partenaires.

Aminata Diallo, coordonnatrice de la fondation FITIMA Burkina

«La prise en charge d’un enfant avec un handicap est très complexe. Ils ont besoin des thérapeutes qu’on n’a pas ici. Avant, on faisait venir d’ailleurs des volontaires mais avec la situation sécuritaire, les choses sont compliquées », dit-elle.

Pour ce faire, elle demande l’accompagnement de l’Etat et recherche des partenaires. Ceci d’autant plus que la fondation veut ouvrir en son sein en 2020  un atelier d’apprentissage de métier pour les plus grands.

« Quand ils grandissent, c’est une autre donne. Les parents doivent les inscrire dans une école de métier mais les parents sont réticents souvent (…). Ils n’ont pas eu le temps de faire des projets sur ces enfants », dit-elle.

Les croyances et les préjugés ont toujours la peau dure et rendent le travail difficile.  « Il arrive que des parents disent que ce sont des génies et les retirent pour les amener au village sous le prétexte de les soigner et après on ne revoie plus ces enfants. Il y a d’autres qui les retirent et deux ans après,  nous les ramènent encore alors que la prise en charge, c’est dans la continuité. Si vous venez pendant trois ans à Fitima pour suivre les séances de rééducation et que vous stoppez pour après revenir, l’enfant perd ce qu’il avait acquis », raconte toujours Aminata Diallo.

Pire. Elle dit constater  lors des visites aux domiciles que les parents enferment les enfants parce qu’ils ont peur que les voisins les voient et que cela les choque. 

C’est d’ailleurs ce qui ne passera pas inaperçu à cet arbre de noël. La quasi absence des parents et une vingtaine d’enfants sur la quarantaine de pensionnaires. « Ils préfèrent aller à l’arbre de noël de l’autre enfant. Ils n’ont pas accepté ce fait », dit la coordinatrice, sur un ton triste.

Ceux qui l’ont intégré reconnaissent les efforts de FITIMA. C’est le cas de Jean Aimé Kuéno, parent d’enfant vivant avec un handicap. « Depuis que mon enfant fréquente la fondation, on voit qu’il y a de l’amélioration même si c’est lent », a-t-il reconnu.

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