Lutte contre la traite des enfants : Le Burkina, le Bénin et le Togo signent un accord

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Le Burkina, le Bénin et le Togo mutualisent leurs efforts dans le domaine de la lutte contre la traite transfrontalière des enfants. Ce lundi 23 décembre 2019 à Ouagadougou, un accord tripartite, en matière de protection des enfants en situation de mobilité ou victimes de traite transfrontalière, a été signé.

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Dans le cadre de la coopération dans la lutte contre le phénomène de la mobilité et de la traite transfrontalière des enfants, les experts des gouvernements du Bénin, du Burkina Faso et du Togo étaient réunis du 20 au 23 décembre 2019 à Ouagadougou.

A l’issue des quatre jours de travaux, les parties se sont engagées à travers un accord de coopération en matière de protection des enfants en situation de mobilité ou victimes de traite transfrontalière. Ainsi, les trois pays se sont engagés à s’entraider dans l’investigation, l’arrestation, la poursuite, l’extradition ou le jugement des coupables à travers les autorités compétentes de chaque Etat.

Egalement, les parties se sont engagées à préserver l’identité des enfants en situation de mobilité ou victimes de traite transfrontalière et la confidentialité des informations les concernant conformément à leur législation nationale.

les experts des gouvernements du Bénin, du Burkina Faso et du Togo étaient réunis du 20 au 23 décembre 2019 à Ouagadougou
Les experts des gouvernements du Bénin, du Burkina Faso et du Togo étaient réunis du 20 au 23 décembre 2019 à Ouagadougou

Selon le communiqué final, les trois pays ont également accepté d’enregistrer, si nécessaire, l’enfant de retour à l’état civil ou rétablir les aspects fondamentaux de son identité, notamment son nom, sa nationalité et sa filiation. Par ailleurs, ce présent accord entre en vigueur 30 jours après réception par le dépositaire, de la dernière notification de l’accomplissement par les parties des formalités constitutionnelles requises à cet effet. En outre, cet accord est  un instrument juridique multilatéral qui va permettre de mettre en place des mécanismes efficaces de suivi des enfants dans les trois pays.

Lire également 👉Lutte contre la traite des enfants : Le Burkina, le Togo et le Bénin mutualisent leurs efforts

Hélène Ilboudo, ministre en charge de la famille, a qualifié cet accord d’historique. Pour elle, c’était la première fois dans l’histoire que le Burkina Faso signait un traité multilatéral dans le domaine de la protection des enfants.

« Il était bon pour nous qui avions déjà signé des traités bilatéraux entre le Mali et la Côte d’Ivoire, de voir avec les autres voisins pour mieux protéger nos enfants. Il faut que nous puissions harmoniser nos points de vue sur la prise en charge, sur la réinsertion et sur la protection de nos enfants dans ces espaces », a fait comprendre Hélène Ilboudo.

La ministre en charge de la famille burkinabè a lancé un appel aux parents d’éviter d’envoyer les enfants trop jeunes à l’aventure. Car cela comporterait beaucoup de risques.

« Désormais, nous avons un instrument juridique pour réprimer et poursuivre les auteurs de cette contrebande qui est la traite des enfants. Aussi, de diminuer l’élan des recruteurs », a expliqué la première responsable du département de la famille au Burkina Faso.

Alors, la prochaine étape est la signature avec le Niger pour avoir un instrument sous régional pour protéger les enfants.

Jules César KABORE

Burkina24

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