Lutte contre le terrorisme au Burkina : La contribution du Mouvement 226 citoyen

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Les responsables du « Mouvement 226 citoyen » (M226 C) se sont prononcé, le mardi 21 janvier 2020 à Ouagadougou, sur la question sécuritaire, la cohésion sociale, la coopération militaire entre les forces étrangères et le Burkina Faso.

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Le « Mouvement 226 Citoyen » (M226 C) est une organisation citoyenne qui compte apporter sa contribution pour trouver des solutions aux difficultés actuelles du Burkina à travers l’éveil des consciences.

Selon les responsables du mouvement, la paix tant souhaitée par l’ensemble des Burkinabè est à portée de main et nécessite une approche multidimensionnelle.

Pour eux, il est impératif que les leaders des différentes communautés religieuses et coutumières partagent des messages de tolérance religieuse à leurs fidèles. Cela permettra de « couper l’herbe aux pieds des islamistes. Mais, surtout de délégitimer ces obscurantistes auprès des populations », a déclaré Lassane Ouédraogo, coordonnateur du mouvement.

« Le seul obstacle à la stabilité qui vaille est la désunion »

Il a invité les communautés à contribuer à prendre en charge leur propre défense en adoptant une stratégie dénommée « Stratégie de Défense Populaire » (SDP). Pour lui, cette stratégie, qui consiste pour les populations de s’organiser de façon disciplinée en adoptant des moyens qui leur permettront de se défendre, vient aussi en aide à l’Etat dans cette lutte.

Sur la question de la cohésion sociale, Lassane Ouédraogo estime que, dans le but de permettre à toutes les sensibilités de dialoguer, qu’il soit tenu un cadre inclusif de dialogue (CIND). Car, à l’écouter, « le seul obstacle à la stabilité qui vaille est la désunion ».

En ce qui concerne la coopération militaire entre les forces étrangères et le Burkina, les représentants du M226 C pensent que les missions de ces différentes forces doivent être clarifiées et connues par pour tous les Burkinabè. Pour le coordonnateur du mouvement, les différents accords autorisant la présence de ces forces étrangères au Burkina Faso doivent désormais « passer par l’Assemblée nationale pour être discutés et débattus ».

Amadou ZEBA (Stagiaire)

Burkina24

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