Souveraineté alimentaire : L’agroécologie comme une alternative

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Dans le cadre de la promotion la culture biologique, le Projet agroécologie pour la souveraineté alimentaire en Afrique de l’Ouest (PASAAO) a vu le jour. Depuis trois ans, ce projet a été mis en œuvre par Terre et Humanisme et ses partenaires l’AIDMR, l’APAD et Béog Néeré. Ce jeudi 20 février 2020 a marqué la fin du projet.

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Le changement climatique est une réalité. Il faut avoir des techniques résilientes pour pouvoir faire face. C’est ce qui conduit à la mise en œuvre du Projet agroécologie pour la souveraineté alimentaire en Afrique de l’ouest (PASAAO). Ce projet a été mis en œuvre par Terre et Humanisme et ses partenaires l’AIDMR, l’APAD et Béo Néeré. Depuis trois ans, le PASAAO a consisté à diffuser des techniques agroécologiques aux producteurs burkinabè.

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A écouter Jean Aimé Kientéga, chargé du projet Terres et Humanisme pour l’Afrique de l’Ouest, il s’agissait d’accompagner les organisations paysannes pour un changement de méthode agricole. Pour la mise en œuvre sur le terrain, le Projet a opté d’outiller des ambassadeurs appelés des animateurs endogènes.

Clôture du Projet agroécologie pour la souveraineté alimentaire en Afrique de l'Ouest (PASAAO)
Clôture du Projet agroécologie pour la souveraineté alimentaire en Afrique de l’Ouest (PASAAO)

« Nous avons estimé que l’idéal c’était de recruter des personnes dans leur terroir et de renforcer leurs capacités qui deviendront des formateurs pour les autres. Durant  les trois ans, ce sont 31 animateurs endogènes qui ont été formés et plus de 2000  bénéficiaires indirects et 1000 bénéficiaires directs », a indiqué Jean Aimé Kientéga. Il a précisé que la diffusion des techniques agroécologiques a été faite dans des champs qui servaient d’expérimentation.

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Selon Ousmane Ouédraogo, un des animateurs endogènes, l’agroécologie est très rentable. « Depuis que le projet est avec nous, les terrains les plus dégradés de mon village sont devenus fertiles. Des terrains abandonnés de plus de 50 ans, sont devenus récupérables et plus rentables qu’avant la dégradation. L’agroécologie nous a fait savoir que les pesticides détruisent totalement le sol. Les pesticides nous causent d’énormes soucis de santé. L’agroécologie est la solution pour notre santé», a-t-il fait savoir.

Par ailleurs, il a déclaré que les producteurs qui se sont essayés dans l’agroécologie ont vu leur revenu croître énormément. Concernant la pratique de l’agroécologie, le coordonnateur de l’association AIDMR, Ablassé Compaoré, a fait savoir que les producteurs ont été outillés.

Jean Aimé Kientéga, chargé du projet Terres et Humanisme pour l’Afrique de l’Ouest
Jean Aimé Kientéga, chargé du projet Terres et Humanisme pour l’Afrique de l’Ouest

« A l’issue des trois ans, le projet a aidé dans la diffusion de l’agro écologie. On peut estimer à plus de 1500 producteurs qui ont été formés à l’agroécologie. L’agroécologie ne se limite pas à l’agriculture, mais également l’élevage qui est partie intégrante. L’agroécologie est lente mais elle est rentable à long terme », a-t-il expliqué.

En rappel, l’agroécologie est une façon de concevoir des systèmes de production qui s’appuient sur les fonctionnalités offertes par les écosystèmes. Il s’agit d’utiliser au maximum la nature comme facteur de production en maintenant ses capacités de renouvellement.

Jules César KABORE

Burkina 24

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