COVID-19 au Burkina Faso : Une radio scolaire et l’enseignement à distance pour les élèves

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Le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, (MENA-PLN) Stanislas Ouaro a constaté la mise en œuvre de l’enseignement à distance. Il a également procédé à la signature de convention pour l’obtention d’une fréquence pour la radio scolaire ce 23 avril 2020 à Ouagadougou.

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Le Burkina Faso fait désormais face à deux défis majeurs que sont le terrorisme et le coronavirus. Ces défis mettent à mal le système éducatif burkinabè qui voit ses établissements scolaires fermés. Le gouvernement a adopté un plan de riposte dans le but de relever ces défis. Les élèves du Burkina vont disposer de supports de communication pour rester dans le système éducatif en ce temps de Coronavirus et de terrorisme.

Dans ce plan de riposte, il y a le plan de continuité éducative avec l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et le plan de réouverture des établissements scolaires. Ce 23 avril 2020, l’accent est mis sur le plan de continuité du système éducatif, avec l’utilisation des TIC. En effet, le MENA-PLN a plaidé auprès du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) depuis l’année 2019 pour l’obtention d’une fréquence  au profit de la radio scolaire qui est née en 1969.  Plaidoyer qui a porté fruit avec la signature de la convention ce jeudi.

Cette antenne, explique le premier responsable du département de l’éducation, Stanislas Ouaro, aura pour objectifs, « d’offrir un service éducatif au grand public, contribuer à maintenir les enfants déscolarisés des zones à forts défis sécuritaires, contribuer à la formation continue et permanente des enseignants, (…), informer, distraire et éduquer les enfants scolarisés et non  scolarisés ».

Une fréquence au profit de la radio scolaire est disponible, la 107.4

Le président du CSC Mathias Tankoano, a souhaité que cette antenne respecte les principes de la liberté de la presse. « La radio scolaire ne doit pas être un outil autre que pour le but que vous poursuivez, (…). Nous serons très regardants », a-t-il souligné.

 « (…) C’est une charge qui n’est pas facile. C’est un défi que vous relevez. En tout cas, à écouter les acteurs du domaine, surtout par ces temps qui courent suite aux coupures des salaires, ce n’est pas facile.

En tout cas jusqu’à présent…  louer le professionnalisme avec lequel vous arrivez à diriger votre département à la satisfaction des acteurs nous vous encourageons à cela. Nous ne pouvons que vous encourager à continuer le dialogue avec vos partenaires sociaux pour trouver des voies et moyens afin d’apaiser et de permettre la reprise normale de vos activités».

Mathias Tankoano, Président du CSC

« La radio scolaire ne doit pas être un outil autre que pour le but que vous poursuivez (…). Nous serons très regardants » (Mathias Tankoano)

Un peu plus tôt dans la matinée, le ministre Ouaro a effectué une visite au lycée Bogodogo de Ouagadougou. Il a été question de voir dans quelles conditions les enseignants et éducateurs dispensent les cours à distance.

Des supports de communication sont mis à contribution, à en croire le ministre,  pour toucher le maximum d’élèves. Il s’agit de la télévision, de la radio, des sites Internet, des disques amovibles, mais aussi des annales pour les élèves qui n’ont ni télé ni radio.

« Le plan de continuité n’est pas la panacée. Il contribue au maintien des élèves dans le système scolaire mais il ne remplace pas les enseignants. Quand on va rouvrir les écoles en lien avec la pandémie du coronavirus, la question du défi sécuritaire reste. Il y a des établissements qui resteront toujours fermés. Il faut permettre à ces élèves d’être en contact avec le système et c’est pour cela que cette initiative est importante »

Stanislas Ouaro, ministre de l’éducation nationale

Une enseignante donne le cours d’arithmétique aux élèves du CM2

 Ce sont une cinquantaine de radio qui émettent au niveau national et communautaire et sept chaines de télévisions qui participent à la production des contenus pour maintenir les élèves dans le système éducatif, en attendant une meilleure situation du covid-19 au Burkina.

Irmine KINDA

Burkina24

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