Le Burkina en mode industrialisation accélérée

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L’atelier de lancement du plan d’industrialisation accélérée du Burkina Faso (PIA) a eu lieu ce jeudi 8 octobre 2020 à Ouagadougou. Ce présent atelier vise la mise en œuvre du plan pilote et à faire connaitre le programme PIA.

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Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES), le ministère du commerce a choisi comme socle de développement endogène la transformation des matières premières au Burkina Faso.

Ce plan de développement du ministère du commerce prend en compte trois filières à savoir, la filière bétail viande, la filière coton et textile et la filière carrière et matériaux de construction. Ce présent atelier a pour but de donner une visibilité aux projets contenus dans le plan d’industrialisation accélérée, afin de favoriser une mise en œuvre réussie de ces différents projets.

Pour le représentant du ministre du commerce, le secrétaire technique de la mise en œuvre du plan d’industrialisation Nazaire Thombiano, cet atelier est une aubaine pour le gouvernement de faire le point sur les engagements pris pour booster l’industrialisation au Burkina Faso. « L’atelier, qui est le premier d’une série, vise à mettre en contact les acteurs du monde de l’industrialisation, tous ceux qui sont promoteurs, toutes les structures d’appui au secteur privé », a-t-il dit.

Des filières prometteuses pour l’industrialisation au Burkina Faso

A en croire son propos, l’objectif est d’échanger sur le plan d’industrialisation, de partager la stratégie, qui a été adoptée et de voir comment chaque acteur pourrait apporter sa contribution en vue de la mise en œuvre de toutes les unités industrielles prévues dans le cadre de ce plan.

Nazaire Thombiano a par ailleurs rappelé que ce plan pilote a pour vocation se focaliser sur trois filières à savoir « la filière brétaille viande, la filière coton textile et carrière et matériaux de construction ». Ce choix n’est pas fortuit, à en croire le représentant du ministre du commerce, parce que « l’étude diagnostic qui a précédé, a montré que nous avons des avantages comparatifs par rapport aux autres pays de la sous-région et que si on voulait transformer structurellement notre économie, il fallait partir sur nos potentialités et voir comment de façon locale on transforme nos produits locaux ».

Cette série d’ateliers a accusé un retard du fait de la pandémie à Coronavirus certes, mais pour le conseiller technique du ministère du commerce, le pari n’est pas encore terminé. Il faut donc travailler à mettre des unités industrielles avec le concours de l’appui technique du gouvernement afin d’atteindre les objectifs d’industrialisation au Burkina Faso.

Corine GUISSOU (stagiaire)

Burkina24

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