Transports au Burkina : Vincent Dabilgou se prononce sur la gestion du fret

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Le ministre des transports, a le 13 octobre 2020 à Ouagadougou, fait le point sur la gestion du fret. Vincent Dabilgou a nié que sa sortie n’est pas une réponse à celle de la Faitière unique des transporteurs routiers du Burkina (FUTRB) du lundi 12 octobre 2020.

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Pour le ministre Vincent Dabilgou, le Burkina Faso n’est pas près du littoral mais a la chance d’être au cœur de l’Afrique occidentale. Une position stratégique qui lui permet de s’approvisionner par la voie routière auprès des pays côtiers.

Vincent Dabilgou a évoqué également l’existence du chemin de fer avant le développement du transport routier. Nonobstant son existence, le ministre des transports déplore son état de détérioration qui fait que le train parcourt une distance d’au moins 55 Km par heure.

« Ça fait que pour transporter les marchandises, vous verrez que ce sont les transporteurs qui sont la matrice, le moteur de la provision. C’est pour dire que cette partie représente la croissance dans notre pays de notre pays », a fait noter le ministre Dabilgou.

Il a signifié que si le Burkina arrive à bien gérer ce fruit de la croissance qui est constitué des produits qu’il importe et exporte, le pays pourrait ainsi créer de l’emploi au niveau de l’économie du transport. Aussi, le ministre des transports a fait savoir que c’est une opportunité pour le pays de pouvoir transformer la possibilité que « nous avons d’aller au port d’amener les marchandises pour qu’au lieu que ça soit une contrainte, ça devient une opportunité pour nous de création d’emploi ».

Le fruit de la croissance

Faisant mention de l’histoire de la gestion du fret au Burkina Faso, le ministre a rappelé qu’avant la création du comptoir burkinabè des chargeurs (CBC), l’Etat localisait le fret en destination du pays par le biais du ministère des transports.

« Après les pays de la sous-région par l’instruction de la Banque mondiale ont trouvé nécessaire de créer les comptoirs des chargeurs qu’on trouve au Mali et au Niger avec les mêmes appellations. Et ce sont eux qui ont la mission de localiser le fret dans le monde entier à destination de nos pays. De le traiter dans les ports en termes administratifs et de faciliter le transport du fret à destination du pays », a-t-il expliqué.

Le ministre a affirmé que si le CBC est bien structuré, les approvisionnements pourraient se faire dans le temps et dans le délai.

La structuration du CBC

Suite à l’essor du secteur, indique le ministre, le regretté Oumarou Kanazoé, président de la chambre de commerce à l’époque, avait créé la première faitière dénommée l’Organisation des transporteurs du Faso (OTRAF). Il avait ainsi demandé à l’Etat de se dessaisir d’une partie de son rôle dans « la répartition des chauffeurs et des camions au niveau des ports. Et confier donc à l’OTRAF ».

C’est ainsi que le CBC a pu céder cette fonction à l’OTRAF. Cette gestion selon le ministre a conduit à la création de plusieurs associations dans le secteur, ce qui complique les choses. Il a confié que le chef de l’Etat lui a donné une lettre de mission et il a travaillé en fonction d’elle.   Car, dit-il, le président du Faso lui a donné pour mission la professionnalisation du secteur.

Egalement, Vincent Dabilgou soutient avoir rencontré les différents acteurs pour la mise en place d’une seule faitière qui regroupera tout le monde. Mais sa démarche n’a pu prospérer. Il a confié que la Banque mondiale avait souscrit à cette démarche pour la reconstruction d’une nouvelle faitière. Chose qui n’a pu avoir lieu jusqu’ici.

Willy SAGBE

Burkina 24

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