Présimetre : Les acteurs dressent le bilan des actions entreprises

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L’ONG Diakonia a ce vendredi 9 avril 2021 rencontré ses partenaires de la société civile pour faire le bilan du programme « Présimetre ». Cet exerce prend en compte les activités réalisées depuis l’année 2017 jusqu’à 2020 dans le domaine de la redevabilité et du suivi citoyen des politiques publiques.

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L’ONG suédoise a initié ce programme « Présimetre » dans le but de renforcer la redevabilité politique et économique. Et ce, par le monitoring citoyen des politiques publiques et les techniques de l’information et de la communication (TIC).

La directrice pays de l’ONG, Nadine Koné s’est dit satisfaite des résultats enregistrés depuis la mise en œuvre du programme jusqu’ici.

« Nous avons vu que les gouvernants se sont prêtés au jeu de la redevabilité, les citoyens se sont intéressés à l’affaire politique et ont posé les questions qui les préoccupaient. Nous avons trouvé des réponses et même des actions collectives ont été prises face aux interpellations des citoyens », a-t-elle affirmé.

Nadine Koné a confié que le programme a mis dans le débat public, les questions qui intéressaient les citoyens et les autorités ont été invitées pour y répondre. L’ONG  entend continuer sur la même voie pour la prochaine phase.

La directrice pays de Diakonia a ajouté qu’au-delà de ce projet, les autorités burkinabè ont acquis l’habitude de restituer aux citoyens ce qu’ils font, d’où sa satisfaction. Toutefois, elle a souhaité que cette habitude perdure pour le bien de la jeune démocratie du pays.

Simon Pierre Doamba, du Centre pour la gouvernance démocratique, partenaire du programme, a confié que sa structure a mené deux activités dans le cadre de ce partenariat, notamment le sondage sur la mise en œuvre des engagements du président et le cadre de discussions démocratiques des résultats du sondage.

Il a noté un bilan positif , car a-t-il argumenté, le sondage a permis aux citoyens de donner leur opinion sur la mise en œuvre des politiques publiques et la prise en compte par les dirigeants des doléances des citoyens.

Simon Pierre Doamba a souligné qu’il y avait un écart entre ce que disait l’autorité comme exécution et ce que ressentaient les citoyens sur la mise en œuvre des politiques publiques.

« En somme, c’est un exercice qui a renforcé la démocratie et la participation citoyenne pour un développement harmonieux du Burkina Faso », a-t-il commenté.

Signifions que ce programme est financé par la Suède, l’Union européenne et la Suisse.

Willy SAGBE
Burkina 24

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