Hémophilie au Burkina Faso : Une association attire l’attention sur cette maladie peu connue

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À l’occasion de la journée mondiale de l’hémophilie, l’association des hémophiles du Burkina Faso (AHBF) a organisé une journée d’information et de sensibilisation sur la maladie ce samedi 17 avril 2021.

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Le « Pays des Hommes intègres » compte plus de 1500 hémophiles. Cette maladie hémorragique et héréditaire existe sous deux formes. La première forme qui est le déficit en facteur VIII qui conduit à l’hémophilie A et le déficit en facteur IX qui est à la base de l’hémophilie B.

Selon le président de l’association, Aristide Zongo, l’hémophilie est une maladie, qui jusqu’ici reste méconnue des acteurs de la santé eux-mêmes et de la population . C’est ainsi qu’il interpelle les autorités à ne pas oublier l’existence de cette maladie.

Aristide Zongo, président de l’AHBF

« Le constat à ce jour est que les hémophiles ne sont pas suffisamment diagnostiqués et donc pas traités« , a-t-il relevé. Ainsi, l’association s’est fixée pour mission de sensibiliser la population et les patients sur la maladie et les nouvelles possibilités thérapeutiques qui s’offrent à eux.

Sur la manifestation clinique de la maladie, Dr Nebié Yacouba a rappelé que le sang est un élément vital pour l’organisme. « Et l’organisme a mis en place un mécanisme pour empêcher ce sang-là de s’écouler indéfiniment lorsqu’on est blessé. On est des machines vivantes, c’est la biologie, lorsqu’on se blesse, on doit avoir des mécanismes pour empêcher notre corps de se vider de son sang. Et parmi ces mécanismes, il y a ce qu’on appelle les facteurs de la coagulation », a-t-il expliqué.

Dr Nebié Yacouba

Selon les propos de docteur Nebié, le facteur qui empêche la coagulation manque à l’hémophile parce qu’il n’est pas produit en quantité suffisante. Et ce, du fait qu’il a hérité d’un gène défectueux qui ne permet pas à ses cellules de produire ce facteur.

Ce qui fait que quand une personne hémophile se blesse, elle n’arrête pas de saigner. Ce qui peut conduire à la mort. Les hommes sont les plus touchés par cette maladie . Elle ne se guérit pas mais se contrôle par le traitement.

Pour le moment, l’association ne couvre que Ouagadougou et Bobo-Dioulasso mais elle  travaille pour s’étendre dans toutes les régions du pays.

Willy SAGBE

Burkina 24

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