4e édition du week-end du porc à Ouaga : « La fête sera belle » (Alexandra Yaro, promotrice)

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Dans le but de valoriser la filière porcine, l’Agence challenge office a jugé nécessaire de dédier un week-end au porc. Pour sa 4e édition prévue du 27 au 30 mai 2021 à l’espace Morene, Alexandra Yaro, promotrice du week-end du porc, s’est prêtée aux questions de Burkina 24.

Burkina24  (B24) : Qu’est-ce que le week-end du porc ?

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Alexandra Yaro : Le weekend du porc est une activité qui englobe plusieurs activités, où nous faisons des formations pour faire la promotion de la filière porcine. Donc on travaille en collaboration avec les éleveurs qu’on forme chaque année au fur et à mesure, à qui on donne des formations dans le domaine porcin.

Il y a aussi le volet festif où nous avons plusieurs festivaliers qui participent. Nous avons aussi les gens qui sont exclusivement dans le porc et chaque année, c’est vraiment à 80% le porc. Ils nous font différents types de porc et nous essayons de les primer aussi en fonction des innovations qu’ils apportent. Il y a également la scène qui est là avec les artistes en prestation.

B24 : Pourquoi avoir choisi de valoriser le porc au détriment des autres animaux ?

Alexandra : On remarque qu’à Ouagadougou ou au Burkina Faso, il y a plusieurs festivals qui sont plus mouton, poulet. Il n’y avait pas vraiment de festival destiné au porc. Je pense qu’on est les premiers, sinon les deuxièmes, parce qu’à Bobo, ils avaient fait une édition avant que nous on ne commence. Mais à Ouagadougou, il n’y avait pas de festival consacré directement au porc.

Quand tu élèves le porc, tu as 99% de chance de t’en sortir parce que le porc fait de grandes portées, c’est-à-dire qu’une truie pour une seule portée peut donner dix porcins.

C’est un domaine à voir, qui peut intéresser la jeunesse et c’est très porteur,  si c’est bien fait. L’un dans l’autre, en réfléchissant un peu à tout ça, je me suis dit pourquoi pas, et j’ai lancé la première édition en 2016. Et c’était vraiment une édition très enrichissante et intéressante. Le porc c’est vraiment large et on peut s’en sortir en élevant le porc.

B24 : Quelles sont les spécialités de porc à l’honneur pour ce weekend ?

Alexandra : Cette année, il n’y aura pas de porc vivant sur place en exposition, parce qu’on faisait des stands d’expositions de porcs. Mais sur le site,  il y aura tout type de porc. Il y aura la soupe de porc, du porc au four, du porc au vin, du porc à la bière, du porc frit, il y aura différentes variétés de porcs qui seront vendues sur place.

B24 : Quels seront les temps forts de ce week-end du porc ?

Alexandra : On aura un don de sang les deux premiers jours, parce que nous constatons qu’à Ouagadougou le besoin est grand. On aura également une formation prévue du 27 au 28 mai 2021. Et il y aura les festivités où plein d’artistes seront en prestation, des artistes modernes comme traditionnels. Il y aura beaucoup d’ambiance.

B24 : Quel bilan enregistrez-vous des éditions précédentes ?

Alexandra : Le bilan des éditions passées est satisfaisant mais cette année avec le COVID-19, c’est vraiment un peu compliqué pour les organisateurs d’évènement, surtout pour les festivaliers.

Parce que ce n’est pas évident et vu le fait qu’il y a des restrictions, des mesures barrières et autres, ce n’est pas facile. Mais je pense qu’on va tout faire pour relever le défi.

B24 : Quelle sera la particularité de cette 4e édition ?

Alexandra : Cette année, c’est le don de sang qui fait vraiment la différence. Parce que les autres années, il y avait les formations toujours. C’est vrai que les formations aussi il y a différents types de formation. Mais c’est toujours les formations dans le domaine porcin où on parle des matériaux, de ce qu’ils ont besoin pour évoluer. C’est toujours les mêmes choses. Mais avec d’autres personnes et d’autres analyses. La particularité, c’est le don de sang cette année.

B24 : Que faites-vous des préjugés ?

Alexandra : Depuis qu’on fait les éditions, la seule fois où les gens nous ont approchés pour poser des questions, c’était à la première édition parce que c’était en plein mois de carême et c’est pourtant l’édition où on a fait le plus grand chiffre d’affaire. C’était un peu déplacé de notre part de le faire en plein mois de carême mais on était vraiment coincé, il y avait des soucis techniques. On n’a pas vraiment affaire aux préjugés, les gens ne viennent pas se plaindre, et ça se passe bien.

C’est vrai qu’il y a des gens qui n’en consomment pas, mais ils ne viennent juste pas sur le site, parce que je me dis que si tu n’en consommes pas et ça t’intéresse pas, tu ne viens pas, c’est tout. Il n’y a pas de raison de venir et faire de la critique puisqu’il y a des gens qui en consomment. C’est pas comme c’est un truc qui est vraiment très interdit au Burkina Faso et on casse les barrières. On n’a vraiment pas de problème à ce niveau pour l’instant et on espère que ça va continuer comme ça.

 

B24 : Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans l’organisation ?

Alexandra : Cette année on a de grosses difficultés avec les sponsors et les partenaires qui nous accompagnent parce que le COVID-19 a touché un peu partout. C’est vraiment très difficile dans ce sens. Les festivaliers aussi, ce n’est pas vraiment très évident parce qu’il y a plusieurs festivals qui se passent à la même période. Mais on est confiant et ça va se faire. C’est surtout les partenaires techniques, les partenaires financiers, c’est un peu compliqué pour cette année.

B24 : Combien de festivaliers attendez-vous pour ce week-end ?

Alexandra : La plupart du temps, on a entre 800 et 1500 festivaliers. Cette année, on s’attend à plus, certainement pas moins.

B24 : Pour un festival qui réunira pas mal de personnes, quelles seront donc les mesures barrières contre la propagation du COVID-19 ?

Alexandra : Il y aura le gel sur place. On va aussi mettre les masques sur place. Ceux qui ne les auront pas, on va essayer au maximum de leur en fournir sur place. Il y aura les latrines pour laver les mains. On va essayer quand même de veiller à cela. C’est vrai que pour manger avec le masque, ce n’est pas évident, mais on va faire le maximum pour respecter au mieux les mesures barrières.

B24 : Un dernier mot à l’endroit des festivaliers

Alexandra : On invite tous les festivaliers à sortir massivement. On invite ceux qui veulent toujours les stands, parce qu’il y en a, à venir vers nous. Je pense qu’on va bien s’amuser, la fête sera belle.

Propos recueillis par Frédéric Sié KAMBOU

 Pour Burkina24

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