Burkina Faso : Les veuves veulent contribuer dans la lutte contre l’insécurité

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La 11ème Edition de la journée internationale de la veuve (JIV) a été célébrée, le samedi 26 juin 2021 à Ouagadougou, sous le thème « l’implication de la femme dans la production de la sécurité ». Cette rencontre visait à outiller les femmes sur le contexte sécuritaire afin d’apporter une contribution.

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L’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé en 2010, chaque 23 juin journée internationale de la veuve(JIV). Au regard du contexte sécuritaire, la journée internationale de la veuve a été commémorée au Burkina Faso avec une conférence publique sur le thème « l’implication de la femme dans la production de la sécurité ».

A écouter Dr Alice Zoungrana/Kaboré, coordonnatrice de la Fondation Lucie Kabore/Traoré, la rencontre visait à donner des informations sur le mode opératoire des groupes armés et de sensibiliser sur le processus de radicalisation. Egalement, selon elle, il s’agissait de faire des propositions endogènes pour lutter contre le terrorisme.

Par ailleurs, la coordonnatrice de la fondation Lucie Kabore-Traoré a fait savoir qu’un plaidoyer a été fait auprès du ministre de la défense dans le cadre de la relecture du code de la famille pour la prise en compte du mariage coutumier et religieux des veuves.

…la plupart des veuves sont mariées sous le régime traditionnel ou religieux…

« Actuellement, ils sont sur la relecture du code des personnes et de la famille. Les veuves ont des problèmes au Burkina Faso parce que la plupart des veuves sont mariées sous le régime traditionnel ou religieux. A la relecture de ce code, il est prévu de transcrire le mariage coutumier et religieux dans un délai de 2 mois.

 Mais ce qui nous embête un peu est que pour cette transcription, il faut que l’épouse et l’époux soient là avec deux témoins. Alors nous avons vu le ministre et nous lui avons posé la question à savoir que si une transcription devait se faire et que l’époux venait à décéder dans les 2 mois en question ? Qu’est-ce qui serait fait ? Pour nous, il faut une disposition pour ces cas-là. Nous avons aussi demandé à rencontrer les leaders religieux et coutumiers concernant la transcription, pour leur montrer comment est-ce que les choses devaient se passer », a  indiqué Dr Alice Zoungrana-Kabore.

Le ministre en charge de la défense, Chérif Sy, a laissé entendre que des efforts sont déjà faits à leur niveau notamment la prise en charge et la garantie des droits des militaires qui tombent sur le champ de bataille. « Ils ont leur capital décès et aussi une allocation spécifique de 10 millions de FCFA. Mais parfois, nous nous retrouvons dans des situations où il n’y a pas eu de mariage civil. Il y a un certain nombre de difficultés donc concrètement nous faisons quelque chose », a-t-il affirmé.

Debora DARGA (stagiaire)

Burkina 24

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