Reformes foncières au Burkina : Des promoteurs immobiliers en colère

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Des associations des promoteurs immobiliers ont dénoncé les réformes foncières entreprises par le gouvernement sur la révision de la loi portant promotion immobilière au Burkina Faso. Elles l’ont fait savoir à travers un point de presse ce mardi 13 juillet 2021 à Ouagadougou.

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Des associations de promoteurs immobiliers rejettent les réformes annoncées dans le domaine foncier. Elles estiment que cette réforme de la loi 057-2008 entreprise par le ministre en charge de l’habitat dont l’atelier de validation est prévu pour le 15 juillet prochain, suscite des inquiétudes.

Florentin Kafando, l’un des conférenciers du jour, a révélé qu’ils ont été conviés en urgence à un atelier de relecture de la loi du 31 mai au 5 juin 2021.

Alors, c’est au cours de cet atelier qu’ils ont pris connaissance de la première mouture de l’avant-projet de loi ainsi que les motifs qui justifient sa réforme. Les conférenciers du jour affirment avoir fait des observations qui n’ont pas été prises en compte.

Le Président de l’association des promoteurs immobiliers du Burkina Faso, Roger Nikiéma, a fait savoir qu’il s’agit de la vente des terrains nus, la non viabilisation des sites, l’accaparement du foncier rural et les délibérations irrégulières des conseils municipaux sur les superficies.

Des associations des promoteurs immobiliers
Des représentants des associations des promoteurs immobiliers

Pour Roger Nikiéma, une fois la loi adoptée, les promoteurs immobiliers ne pourront plus mobiliser la terre comme matière première. Ils ne pourront pas non plus vendre des terrains nus.

« Avec ce projet de loi, on aura plus l’opportunité de pouvoir mobiliser les terres qui constituent notre matière première. L’obstacle majeur de ce projet de loi concerne les promotions foncières qui interdit au promoteur de vendre des terrains nus », a-t-il indiqué.

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En plus, il a précisé que c’est l’Etat qui fait tout pour ralentir leurs projets. « Nous voulons que dans un premier temps que nos différents projets qui dorment dans les tiroirs, qu’on puisse faire l’inventaire de ces projets. Nous sommes dans le domaine économique et ce sont des hommes d’affaires qui ont mis leur argent dans les différents projets. Quand un projet dort 4 à 5 années vous comprenez qu’il y a beaucoup d’inquiétudes et des problèmes », a-t-il déploré.

Il a ajouté que la modification de la loi entrainera d’abord une restriction du champ de compétence initiale du promoteur immobilier en lui privant de toute opération d’urbanisme. Aussi, a-t-il pointé du doigt une discrimination entre les sociétés de droit privé de promotion immobilière et les sociétés de droit public  comme la CEGECI et la SONATUR.

Debora DARGA et Flora KARAMBIRI (Stagiaires)

Burkina 24

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