Guinée: Reprise à Conakry du procès des massacres du 28 septembre 2009

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Guinée – Ce lundi 10 octobre ont repris les débats dans le cadre du procès des massacres du 28 septembre 2009 à Conakry, la capitale. Les principaux accusés avaient demandé des traitements spéciaux. Il s’agit notamment de la défense du capitaine et ex-chef d’Etat Moussa Dadis Camara qui avait demandé son placement en résidence surveillée. Moussa Dadis Camara était aux affaires à la tête de la junte qui dirigeait le pays après une prise de pouvoir par la force. Ces évènements avaient fait au moins 157 morts, des disparus et de nombreuses femmes violées.

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Les débats de fond ont effectivement commencé ce lundi 10 Octobre 2022. Tout de suite, la cour a rejeté la demande de liberté provisoire des accusés dont l’ex-Président Moussa Dadis Camara écroué dès le 27 septembre, veille de l’ouverture du procès.

Les avocats de l’ancien président de la junte avaient contesté son placement en détention, et demandé soit sa remise en liberté, soit son placement en résidence surveillée, en invoquant les égards dus à un ancien chef d’État. En retour, le juge a estimé que cette mesure n’était valable que pour des détenus étrangers d’où son refus de céder à la requête des avocats de la défense.

Quant aux avocats d’un autre principal co-accusé en l’occurrence Aboubacar Sidiki Diakité dit ‘Toumba’, ancien chef de l’unité de protection de Dadis Camara, ils ont demandé l’évacuation sanitaire de leur client – arrêté en décembre 2016 à Dakar et extradé vers la Guinée le 17 mars 2017 – et qui serait selon eux malade. Bien qu’il ait une apparence très diminué à l’ouverture du procès, le juge est resté intransigeant et  a rappelé qu’aucun document médical n’a été déposé au dossier pour justifier, une telle mesure.

Il a comparu ce lundi 10 Octobre 2022 devant le juge, le colonel Moussa Tiegboro Camara, alors, secrétaire d’État chargé des services spéciaux et lutte contre les crimes organisés et la lutte contre la drogue. Il a nié la kyrielle de crimes dont il est accusé, notamment : assassinats, viols et actes de torture et de pillage commis lors de la répression d’une manifestation de l’opposition le 28 septembre 2009 et les jours suivants.

L’on ne sait pas encore quand Moussa Dadis Camara et Tumba Diakité comparaîtront. Le porte-parole du gouvernement, Ousmane Goual Diallo, à l’ouverture du procès, avait prévenu qu’il pourrait durer « plus d’un an. »

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source : Africanews 

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