« La corruption peut être un facteur explicite de la crise que nous vivons » (Abdoul Karim Saïdou)

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Dans le cadre de la célébration de la 17e édition des journées nationales du refus de la corruption, le Réseau National de Lutte Anti-Corruption a tenu une conférence publique, ce vendredi 9 décembre 2022. Les échanges lors de cette rencontre ont porté sur le thème « Corruption et terrorisme au Burkina Faso : Quelles perspectives ? ». 

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« Ce panel est l’une des activités des 17e journées nationales du refus de la corruption. C’est l’une des activités phares. Nous avons voulu permettre aux citoyens de discuter sur la corrélation qu’il y a entre la corruption et le terrorisme, de discuter pour montrer le lien entre la corruption et  l’efficacité ou la non efficacité de la lutte contre le terrorisme », renseigne d’emblée Sagado Nacanabo, secrétaire exécutif du REN-LAC.

Par ce biais, Sagado Nacanabo confie que l’objectif de cette rencontre est d’améliorer la participation du citoyen à la lutte contre le terrorisme, mais aussi permettre aux citoyens de comprendre et contribuer à trouver des mécanismes efficaces pour permettre de lutter contre le terrorisme.

Pour arriver à cette fin, des panelistes aguerris ont entretenu le public autour des thèmes bien riches. Ces panelistes étaient essentiellement composés de journalistes, de commissaires de police, et autres, qui ont exposé sur le thème général de cette 17e édition « Corruption et terrorisme au Burkina Faso : Quelles perspectives ? ».

Des dires du secrétaire exécutif du REN-LAC, «  il y a un lien fort entre le terrorisme et la corruption » car dit-il « la corruption facilite le terrorisme. La corruption est un moyen par lequel les terroristes peuvent circuler librement. La corruption est un moyen par lequel les terroristes peuvent faire entrer des armes. La corruption est un moyen par lequel les citoyens peuvent être très dégoûtés des forces de défense et de sécurité ». 

Sagado Nacanabo, secrétaire exécutif du RENLAC

Pour Abdoul Karim Saïdou, paneliste du jour, « la corruption fragilise l’État ». Il va plus loin en stipulant que « la corruption peut être un facteur explicite de la crise que nous vivons ».

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24

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