Burkina Faso : Des commerçants dénoncent des «pratiques abusives» à Cinkansé

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Des voix continuent de s’élever contre les « pratiques abusives » des agents en charge de la sécurité routière au poste de contrôle de Cinkansé. Ce lundi 13 février 2023, les membres du Mouvement des commerçants et des auditeurs contre la vie chère de Ouagadougou ont à leur tour exprimé leur mécontentement sur certaines pratiques qui, disent-ils, contribuent à la hausse des prix observée sur le marché.  

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« Notre objectif n’est pas de dénoncer l’utilité ou de l’inutilité d’un démembrement de l’administration, nous voulons juste que les autorités comprennent ce qui se passe à la frontière de Cinkansé, notamment la pratique de l’Office national de sécurité routière.  

Ces pratiques, fixant les limites de chargement pour les camions transportant nos marchandises, ne correspondent pas à ce qui se passe dans d’autres pays du même espace dont le Togo », a laissé entendre Aziz Ouédraogo, secrétaire général du Mouvement des commerçants et des auditeurs contre la vie chère de Ouagadougou.

Aziz Ouédraogo

Il a révélé que le surpoids constaté est taxé abusivement par des agents qui font payer de « fortes sommes » d’argent aux transporteurs. « Lesquelles sommes ne rentrent pas dans les caisses de l’État. Ces montants payés viennent grossir les coûts d’enlèvement des marchandises de chaque commerçant que nous sommes. Les sommes payées sont élevées, voire énormes.

Vous convenez avec nous que 500 000 francs CFA n’est pas une petite somme. Si ces pénalités payées rentraient dans les caisses du trésor public pour soutenir l’effort de guerre, nous serions plus heureux », a-t-il rehaussé.

Une vue des commerçants

Aziz Ouédraogo a déploré le fait que ces sommes finissent dans les « poches » de certaines personnes. « C’est une poule aux œufs d’or qui se trouve là-bas, cela vous permettra de comprendre ce pourquoi, il y a une course pour y être affecté. Nous estimons qu’on ne peut pas laisser perdurer de telles pratiques », a-t-il notifié.

Les membres du Mouvement des commerçants et des auditeurs de Ouagadougou interpellent les autorités burkinabè afin qu’elles se servent de ces pratiques pour opérer des réformes visant à orienter cet argent pour alimenter un fonds  d’entretien routier comme cela est fait au Togo avec la société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER).

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