Programme « LAB INNOVA pour l’Afrique-Sahel » de l’Italie : Les 11 entreprises burkinabè bénéficiaires ont débuté leur formation

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Dans le cadre du programme LAB INNOVA pour l’Afrique-Sahel, initié par l’Agence Italienne pour le Commerce Extérieur (Italian Trade Agency), qui a récemment inauguré un bureau à Ouagadougou, une première formation en ligne via « Google Meet » s’est ouverte le lundi 6 mars 2023 au profit des 38 bénéficiaires de trois (03) pays à savoir le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Andrea Romussi, Ambassadeur d’Italie au Burkina Faso, à l’occasion d’un entretien le même jour à sa résidence, est revenu sur le programme, notamment en ce qui concerne le Burkina Faso.

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Vidéo introductive dans laquelle l’Ambassadeur italien présente le programme LAB INNOVA pour l’Afrique-Sahel et son intérêt dans le cadre de la coopération avec le Burkina Faso.

Quel bilan faites-vous déjà à cette étape du programme ?

C’est un bilan positif car on a enregistré une réponse d’intérêt, une réponse de personnes qualifiées. Ce sont des opérateurs qui ont déjà un Chiffre d’affaires important. C’est important d’avoir des personnes dans le genre, qui ont déjà des capacités autonomes pour exporter. Onze (11) entreprises, c’est quand même encourageant.

A travers ce projet, devrions-nous percevoir un signe de vitalité entre le Burkina Faso et l’Italie ?

Oui, on le voit comme un développement naturel du fait qu’en ce moment, il y a surtout des programmes d’aides au développement et même humanitaire pour aider les populations. Mais donner un élan à un rapport commercial paritaire de partenariat dans un secteur comme le commerce, c’est quelque chose qui représente un développement naturel dans le rapport des pays.

C’est très important, je crois, pour les opérateurs burkinabè car ils vont gagner une expérience qui est très importante pour rentrer dans un marché qui est l’un des plus importants au monde. C’est 500 millions de consommateurs en Europe. Je crois que c’est dans l’intérêt de tout le monde d’avoir un rapport développé sur ces scènes.

En plus de ce projet, est-ce qu’il y en a d’autres dans votre plan global ?

Comme je venais de vous le dire au début, il y aura une autre initiative similaire à LAB INNOVA agriculture, mais focalisée sur l’aviculture. Après, il y aura un bon nombre d’entreprises italiennes qui veulent développer des partenariats avec des entreprises burkinabè dans le secteur du coton, de la mode avec le FASO DAN FANI…

Andrea Romussi, Ambassadeur d’Italie au Burkina Faso, à l’occasion de son mot de bienvenue à l’entame de la formation en ligne.

Il y a plusieurs secteurs, mais cela est plutôt géré directement par le secteur privé. Nous, ici, on part de quelque chose qui est stimulé par le public, mais pour favoriser le secteur privé. Il y a toute une série de projets qu’on va mettre en place dans les années à venir, surtout dans le secteur de l’agriculture parce que c’est aussi 80% de l’économie burkinabè.

Quelle est la durée du programme ?

Le programme a démarré aujourd’hui, le 6 mars 2023. Et le voyage en Italie est prévu autour de la moitié du mois de mai. Donc, c’est 60 jours de formation sur les règles communautaires, surtout sur ce qui est nécessaire à connaitre pour arriver à l’exportation en Europe.

Quels ont été les critères de sélection pour les entreprises ?

Il faut avoir des personnes qui ont des capacités de production d’une certaine envergure. Tout au début, on parlait de personnes qui avaient des capacités d’exporter autour d’un milliard de F CFA. On peut envisager aussi des réalités plus petites, mais déjà bien structurées.

En tout cas, c’est déjà des personnes qui doivent avoir les moyens pour l’exportation, c’est-à-dire, être déjà un acteur sur des marchés internationaux africains, qui ont déjà des capacités logistiques d’une certaine envergure.

Parce qu’après l’exportation, tout le processus sera fait complètement par le privé. Nous, nous créons un pont entre les pays africains et l’Italie. Après, c’est aux opérateurs burkinabè et africains en général d’emprunter ce pont avec leurs moyens, bien entendu avec un accompagnement. C’est déjà des entreprises structurées.

Qu’est-ce que vous attendez en retour de nos entreprises, parlant des Burkinabè ?

Qu’ils arrivent à exporter leurs produits en Europe. C’est le but, la cible importante. C’est pour eux d’avoir accès au marché européen… C’est important pour le consommateur européen d’établir un rapport gagnant-gagnant. Ce serait intéressant d’avoir un retour de ces entreprises pour voir ce que nous pouvons améliorer. C’est la première fois qu’on a beaucoup d’entreprises comme ça.

Entretien réalisé par Tambi Serge Pacôme ZONGO 

Burkina 24

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Serge Pacome ZONGO

Tambi Serge Pacome ZONGO, journaliste s'intéressant aux questions politiques et de développement durable.

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