La RDC, la Zambie et des investisseurs officialisent l’étude d’une zone franche pour la fabrication des batteries

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Les autorités congolaises, zambiennes et des partenaires financiers ont signé le lundi 27 mars 2023 à Kinshasa, la capitale de la RDC, un accord pour des études sur la création d’une zone franche qui doit abriter l’industrie de fabrication des batteries des véhicules électriques. Il s’agit d’une zone économique spéciale transfrontalière, large de 2 000 hectares, qui sera érigée dans la province du Haut-Katanga. Riche en lithium et autres matières nécessaires, comme le cobalt et le cuivre, la RDC veut tirer le maximum de profit de ce marché. 

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Les études de préfaisabilité seront financées par la Banque africaine d’import-export et les résultats devraient être disponibles en Août prochain.

Le ministre congolais de l’Industrie Julien Paluku, se prononce sur le choix de la zone économique spéciale et d’une stratégie attractive : « On met ce projet dans un espace hors taxe qui est considéré comme un espace sous douanes parce qu’on en connaît souvent beaucoup d’investisseurs qui plient bagage, parce que seulement, ils font l’objet de beaucoup de tracasseries. 

Voilà pourquoi on part les isoler dans cet espace que les gouvernements congolais et zambien ont créé pour permettre que l’investissement soit beaucoup plus compétitif avec des coûts réduits. Si on capte 10% de ce marché, cela nous fait 700 milliards ! Donc il appartient à nous, Africains, de monter des stratégies pour voir comment nous captons. »

Même si les autorités congolaises nourrissent de grandes ambitions avec ce projet, Jean-Luc Mastaki, le directeur sous-régional de la commission économique des Nations unies pour l’Afrique, prévient : le marché est certes bouillonnant, mais bien plus évolutif.

« Le débat sur les batteries du futur impose à la RDC de ne pas seulement se focaliser sur la capacité à produire la batterie à ion lithium aujourd’hui mais de pouvoir continuer à innover pour pouvoir s’adapter à l’évolution et la technologie au niveau international. Il y a beaucoup de recherches et développement en cours qui tendent à substituer certaines matières premières dont nous avons une détention plus forte dans les batteries ». Il ajoute toutefois que ce projet devrait profiter du développement de la zone de libre-échange continentale.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source : RFI

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