Situation sécuritaire nationale : Les OSC, les mouvements syndicaux et les partis politiques mis au diapason

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Une délégation des membres du gouvernement, conduite par le ministre de la défense et des anciens combattants, le Colonel-major Kassoum Coulibaly, a successivement rencontré ce mercredi 3 mai 2023, à Ouagadougou, les Organisations de la société civile (OSC) et les mouvements syndicaux, et les partis politiques afin de partager avec eux des informations sur la situation sécuritaire nationale.

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Deux exposés ont été nécessaires pour le partage d’informations sur la situation sécuritaire avec les Organisations de la société civile (OSC) et les mouvements syndicaux, et les partis politiques. Le premier exposé, a été celui du Capitaine Ouédraogo, de l’Agence nationale de renseignement (ANR).

Capitaine Ouédraogo, de l’Agence nationale de renseignement (ANR).

Il a d’emblée fait un rappel historique des attaques terroristes au Burkina Faso. Il s’est ensuite attelé à apprécier la situation sécuritaire actuelle. Pour ce faire, il a fait savoir les tendances des groupes terroristes.

« Les groupes terroristes s’adaptent aux attaques des Forces de défense et de sécurité (FDS) ; ont recours à la perfidie, à des actes d’intimidation contre les populations civiles ; s’adonnent au harcèlement des VDP, à la destruction et au pillage des biens des populations, à des embuscades contre les convois des FDS », a-t-il déclaré.

Il a ajouté une limitation des rassemblements importants de leur part, une grande mobilité des bases terroristes et l’exfiltration momentanée de terroristes vers des pays voisins. Il a aussi fait noter que quatre groupes terroristes dont le GSIM et l’Etat islamique agissent sur le territoire burkinabè.

Quant aux mesures prises par l’État, il a cité « le renforcement du maillage sécuritaire, la formation et équipements des FDS, l’acquisition de moyens stratégiques, etc. » qui ont permis « une réduction du nombre des incidents ainsi que celui des victimes ; le démantèlement de bases terroristes ; la reddition de terroristes ; le ravitaillement à succès de plusieurs localités à forts défis sécuritaires…», a-t-il dit.

Le Lieutenant-Colonel, François Yaméogo, Directeur de la justice militaire.

Le Lieutenant-Colonel François Yaméogo, Directeur de la justice militaire, exposant sur le respect de la protection des droits de l’Homme, a rappelé que la lutte contre le terrorisme renvoie à la question de droits humains.

« La lutte contre le terrorisme est une question de droits humains. C’est une lutte pour les droits humains. Lorsque les personnes sont endeuillées, privées de leurs terroirs, il y a manifestement et nécessairement violation des droits humains », a-t-il déclaré.

OSC, mouvements syndicaux.

Le respect des droits Humains, a-t-il fait savoir, dépend de deux facteurs qui vont constituer le fil conducteur de leur approche de la question : la prévention et la répression. Il a en somme rassurer  de la bonne évolution et du bon suivi de l’évolution des dossiers instruits en justice, notamment Yirgou, Karma.

La série des rencontres se poursuit avec l’ensemble des personnalités religieuses et coutumières, l’ensemble des ambassadeurs. Elles prendront fin avec une conférence de presse.

Tambi Serge Pacôme ZONGO

Burkina 24

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Serge Pacome ZONGO

Tambi Serge Pacome ZONGO, journaliste s'intéressant aux questions politiques et de développement durable.

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