Burkina Faso : Bientôt un livre blanc pour résoudre le retard des années académiques

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Une question orale avec débat a été adressée au ministre en charge de l’enseignement supérieur, Adjima Thiombiano par le député François d’Assise Coulibaly sur la situation des années académiques dans les Universités publiques du Burkina Faso ce vendredi 2 juin 2023. 

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Répondant à la question, le ministre en charge de l’enseignement supérieur et universitaire a laissé entendre que des efforts ont été déployés depuis des années mais des résultats « consistants » se font attendre.

« Depuis novembre 2022, nous avons pris des mesures qui devraient à terme contribuer à normaliser les années académiques. Ainsi, entres autres mesures, nous avons pris l’option d’élaborer le livre blanc qui devrait nous permettre sur la base d’un diagnostic de contextualiser, de proposer des solutions à court, moyen et long terme. Toutefois, nous attendons les conclusions de ce référentiel qui se veut participatif et inclusif, des mesures sont déjà prises pour favoriser la normalisation des années académiques », a-t-il soutenu.

Pour ce qui est des infrastructures et des équipements, Adjima Thiombiano a relayé que le gouvernement a consenti et continue de consentir d’importants efforts ces dernières années pour la construction et l’équipement de « nombreuses infrastructures » dans les universités.

« En outre, nous avons dans le cadre de l’exécution du programme d’appui à l’enseignement supérieur fiancé par la Banque mondiale, les universités ont bénéficié de subvention dans le cadre des contrats de performance », a-t-il déclaré.

Il a annoncé que toujours dans le cadre de ce programme, il est prévu la réhabilitation et l’équipement de plusieurs laboratoires, l’acquisition du matériel informatique conséquent et la réhabilitation de la bibliothèque universitaire de l’Université Joseph Ki-Zerbo. « Enfin, face aux difficultés liées aux capacités d’accueil, il a été opté d’orienter certains bacheliers vers le privé et aujourd’hui, nous estimons au total 6 300 étudiants orientés vers le privé », admet-il.

Le ministre Thiombiano est revenu également sur la question des ressources humaines. A propos, il a renseigné que son département a bénéficié d’un recrutement de 150 assistants et assistants hospitalo-universitaires pour le renforcement du corps professoral. « Pour l’année 2023, nous projetons de recruter 183 assistants et 30 assistants hospitalo-universitaires », a-t-il confié.

En termes de difficultés, le ministre de l’enseignement supérieur a parlé de l’insuffisance des moyens financiers. « Pendant que les effectifs s’accroissent de façon exponentielle, les budgets alloués aux différentes universités se dégradent de façon considérable. En effet, le budget global du ministère en charge de l’enseignement supérieur et universitaire est passé de 123 milliards en 2021 à 112 milliards en 2023 avec des effectifs qui étaient respectivement de 91 645 et 190 000 environ. Dans le même temps, il a été ouvert de nombreuses filières dans les différentes universités avec la politique du département sur la diversification des offres de formation », a-t-il terminé.

Willy SAGBE

Burkina24

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