Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) : Vers un réajustement à 45 000 F CFA

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Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié, a présidé l’ouverture des travaux de la première session extraordinaire de la Commission consultative du travail (CCT) de l’année 2023, ce jeudi 22 juin 2023 à Ouagadougou. 

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A l’ordre du jour de la première session extraordinaire de la Commission consultative du travail (CCT) de l’année 2023, sont inscrits deux projets de textes : l’examen du projet de décret fixant les Salaires minima interprofessionnels garantis (SMIG) et l’examen du projet décret portant création, composition, attributions et fonctionnement d’une Commission nationale du SMIG.

Moussa Diallo, représentant du président de mois de l’Unité d’action syndicale (UAS).

Lesdits projets, a fait savoir Moussa Diallo, représentant du président de mois de l’Unité d’action syndicale (UAS), viennent en réponse à une revendication que l’UAS a adressée au gouvernement en 2021. La fixation du SMIG à 45 000 F CFA, dit-il aussi, est le fruit de concertations bipartites entre les centrales syndicales et le Conseil national du patronat burkinabè (CNPB).

Si du côté de l’UAS, l’on a souhaité la fixation du SMIG à 60 000 F CFA, la présente fixation, à en croire les dires de Moussa Diallo, constitue cependant une avancée qu’il faut saluer, surtout tenant compte de la situation internationale et sécuritaire du Burkina.

« Passer de 30 684 F CFA à 45 000 F CFA, c’est un grand pas même si nous ne sommes pas totalement satisfaits. Mais nous tenons compte d’une double réalité ; une crise internationale qui impacte aussi bien le niveau de vie dans notre pays que dans le monde entier, mais aussi le bien-être des entreprises. A cela s’ajoute le contexte national difficile lié à la crise sécuritaire », a-t-il expliqué.

Bassolma Bazié, ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale.

Bassolma Bazié, ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, a exhorté les membres de la commission consultative du travail à un examen sans complaisance des textes en vue de leur adoption et de leur application prochaine.

Pour rappel, depuis l’adoption du décret N°2006-655/PRES/PM/MTSS/MFB du 29 décembre 2006 fixant le SMIG à 30 684 F CFA, ce montant n’a pas connu d’évolution malgré le renchérissement du coût de la vie. Également, depuis sa création par décret N°2010-809/PRES/PM/MTSS/MEF/MFPRE du 31 décembre 2010, la Commission nationale du SMIG n’a jamais fonctionné jusqu’à ce jour.

Tambi Serge Pacôme ZONGO

Burkina 24

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Serge Pacome ZONGO

Tambi Serge Pacome ZONGO, journaliste s'intéressant aux questions politiques et de développement durable.

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