« Entre les peuples burkinabè et ivoiriens, il n’y a aucun problème » (Jean Emmanuel Ouédraogo)

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Dans son entretien à la télévision nationale du Burkina (RTB), le lundi 28 avril 2025, le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, s’est penché sur la relation entre le Burkina Faso et la Cote d’Ivoire, qui n’est pas à son beau jour. 

« Tous les cerveaux de ce complot, comme ceux des complots précédents, ils sont aujourd’hui en Côte d’Ivoire, qui leur offrent, bien sûr, gîte et couvert », a déploré le chef du gouvernement.

Il a ajouté en outre que « c’est depuis ce pays (la Cote d’Ivoire, ndlr) que toutes ces tentatives-là sont orchestrées, et surtout que pour certains d’entre eux, les masques sont tombés, parce qu’ils sont en étroite collaboration avec les terroristes qui endeuillent notre pays. Ils en sont les porte-voix, ils amplifient aujourd’hui les attaques terroristes, et tous les jours, ils travaillent à démoraliser nos forces combattantes.

Et ce sont les gens aujourd’hui qui ont renié leur patrie, qui ont renié la terre dans laquelle est enterré leur cordon ombilical. C’est extrêmement grave, mais ça montre aussi à quel point ces individus-là sont sans dignité. Donc, ils sont tous en Côte d’Ivoire. Nous le disons, les faits sont têtus.

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De ces actions venant de la Cote d’Ivoire, le Premier ministre s’est indigné, de voir le torchon bruler entre ces deux pays liés depuis la nuit des temps. « C’est regrettable, le chef de l’État l’a dit, entre les peuples burkinabè et ivoiriens, il n’y a aucun problème. Ce sont des peuples qui ont toujours vécu en bonne intelligence, en toute fraternité. Et aujourd’hui, il est pratiquement impossible de séparer ces deux peuples-là, qui sont fortement impliqués par l’histoire, par la géographie.

Et c’est difficile aujourd’hui, dans certaines zones, de voir une famille qui n’a pas un frère en Côte d’Ivoire. On a beaucoup de frères ivoiriens qui vivent au Burkina Faso ici. Tout ce qui se joue comme action de manipulation pour déstabiliser notre pays, le peuple ivoirien n’est pas au courant », a-t-il regretté.