Participation citoyenne des jeunes : Think Tank Burkina relance le débat

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Dans le cadre de ses activités, le Think Tank Burkina International a organisé, ce samedi 1er juin 2019 à Ouagadougou, un débat sur le thème « Participation citoyenne et la nécessité du vivre ensemble ». L’objectif est d’encourager la jeunesse à plus d’engagement dans l’animation citoyenne et politique au Burkina Faso.

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Think Tank Burkina International se veut un laboratoire d’idées, une force de proposition pour influencer les politiques publiques et la gouvernance au Burkina Faso.

C’est dans cette optique que les membres de ce cadre de réflexion ont organisé un débat autour de la problématique de la participation citoyenne, la vie démocratique, la bonne gouvernance favorables à l’édification d’un Etat de droit démocratique.

Le Président du Think Tank Burkina International, Ben Youssouf Minoungou, a expliqué que tout est parti du constat que les Burkinabè, surtout la frange jeune, s’éloignent de plus en plus des cadres traditionnels de l’animation citoyenne et politique.

A l’écouter, les jeunes sont réticents à s’engager dans les organisations de la société civile, dans les partis politiques et dans le syndicalisme. Cependant, Ben Youssouf Minoungou a fait savoir que certaines structures ont  fortement contribué négativement à cette situation.

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« Pourtant, si nous regardons les autres faire ce qu’ils veulent, si nous ne participons pas à la vie de la cité, ne soyons pas surpris que les autres décident à notre place », a-t-il indiqué. Pour approfondir la réflexion sur la thématique du jour, les responsables de Think Tank Burkina International ont sollicité la contribution de trois conférenciers.

Il s’agit de Serge Bayala du cadre Deux heures pour nous et deux heures KAMITA, de Inoussa Ouédraogo, directeur de publication du journal Bendré et du Commissaire principal de Police, Abdoulaye Gandema, directeur de la police de proximité. Le débat a connu la participation des étudiants et de la Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso (FESCI-BF).

Jules César KABORE

Burkina 24

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