Journée des communautés religieuses :Les différentes confessions  échangent à Tenkodogo

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Nandy Somé/Diallo, chargée de mission, représentant le ministre de  l’administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale, a présidé, ce jeudi 14 novembre 2019  à Tenkodogo, la cérémonie d’ouverture de la 3ème édition de la  journée des communautés religieuses. Les différentes confessions religieuses vont à la sortie de cette journée, mettre en place un mécanisme de suivi de la mise en œuvre des recommandations.

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  « Acquis, insuffisances et perspectives de la contribution des communautés religieuses dans la prévention de la radicalisation et la lutte contre l’extrémisme violent ». C’est le thème retenu pour cette journée des communautés religieuses dont la cérémonie d’ouverture a eu lieu ce jeudi 14 novembre, en présence de nombreux responsables des confessions religieuses et coutumières.

Nandy Somé/Diallo, chargée de mission, représentant le ministre de  l’administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale a tenu à expliquer le contexte national dans lequel se tient cette rencontre. «La troisième édition se tient dans un contexte où notre pays fait face à de nombreux défis sécuritaires, notamment marqués par une montée de la violence et l’expansion des attaques terroristes sur le territoire national », dit-elle. C’est pourquoi, elle a souhaité qu’au cours de cette troisième journée, les participants  revisitent les recommandations des deux éditions, reformulent de nouvelles recommandations au regard du contexte social et sécuritaire actuel.

En plus, elle a invité les communautés religieuses à saisir cette occasion pour communiquer leurs perceptions et leurs propositions de solutions à la crise sécuritaire actuelle.

Cette journée  a connu l’animation   de  trois panelistes issus des confessions religieuses. Ces communications constitueront le socle d’où sortiront de nouvelles recommandations pour faire face à la situation du pays. Selon Abdoulaye Bassinga, secrétaire général représentant le gouverneur de la région du Centre-Est, il faut adopter des principes burkinabè de tolérance, de respect de la diversité des cultures, des  modes d’expressions, des  manières d’exprimer sa qualité d’être humain. 

Les prières ont été les moments forts  des différentes confessions religieuses pour que la paix règne au « Pays des hommes intègres ».

Moumini GOUBA

Pour Burkina24

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