Laurence Ilboudo : « Si la femme n’était pas résiliente, aucune femme n’aurait fait plus d’un enfant »
Dans le cadre du 8-Mars 2020, à Banfora dans la région des Cascades, ce lundi 10 février 2020, la ministre de la femme s’est entretenue avec les femmes de cette localité sur le thème de la résilience.
La ministre de la femme Laurence Ilboudo a rencontré les représentantes de l’autre moitié du ciel dans les Cascades pour recueillir leurs préoccupations.
A travers Salamata Gnanou, coordinatrice provinciale de la Comoé, elles ont soumis quatre doléances : la poursuite de la subvention en technologie en valorisant les compétences locales, la dotation des différents départements en centres de promotion féminine et la dynamisation de ceux qui existent déjà, la construction d’un centre artisanal pour valoriser les femmes des cascades. Et enfin la facilitation, l’établissement et la publication des actes et documents de reconnaissances des organisations féminines en demandant sa déconcentration du service au Journal officiel dans les régions.
Les femmes doivent s’occuper de leur foyer
La ministre de la femme Laurence Ilboudo juge cette rencontre satisfaisante, car dit – elle, « nous avons parlé de la résilience. Si la femme n’était pas résiliente, aucune femme n’aurait fait plus d’un enfant ».
Elle ajoute que la résilience, c’est pouvoir surpasser les épreuves difficiles et recommencer sa vie. D’où la nécessité pour les femmes d’aller au-devant de ce défi sécuritaire pour permettre au Burkina Faso d’avancer et de participer au développement. « Nous avons aussi demandé aux femmes de s’occuper de leur foyer. De s’occuper de leurs enfants. Aujourd’hui, nous voyons une jeunesse perdue car la femme, elle-même ne s’est pas retrouvée. Il est important que les femmes s’occupent du développement de leur pays, en s’occupant de leur foyer, en s’occupant de leurs enfants », explique-t-elle.
Lors de cette rencontre, la ministre a offert des vivres et des pagnes de 8-Mars.
Il faut noter que les Foras 2020 sont organisés pour permettre aux femmes d’être résilientes face aux effets de la crise sécuritaire au Burkina Faso et d’exposer leurs préoccupations. D’où le thème national de la 163e journée internationale de la femme et du 6e forum de la femme : « crises sécuritaires au Burkina : Quelles stratégies pour une meilleure résilience des femmes ».
Saly OUATTARA
Burkina24
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