Elections 2020 au Burkina : Le regard de l’Institut Africa Solidarité

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L’institut Africa Solidarité a tenu à apporter sa pierre dans l’organisation des élections du 22 novembre 2020. Il a dépêché une commission d’observation afin d’avoir un œil sur l’organisation des élections. 

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C’est une délégation de 10 membres constituée de personnalités qui a été choisie pour superviser l’observation des élections et partager son expérience afin que les scrutins qui se tenaient au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Togo et au Gabon se passent dans de bonnes conditions.

Les observateurs internationaux de l’Institut Africa solidarité se sont déployés dans 110 bureaux de vote répartis dans les localités de Ouagadougou, Kiengagué, Niou, Yako Gourcy, Koudougou, Réo, Bobo-Dioulasso, Koupela, Manga, Kombissiri, Ouahigouya, Kaya et Dédougou.

Nonobstant certains incidents, la mission  note que le processus de votation a connu une mobilisation relative et inégale selon les régions. Les opérations se sont déroulées sans incident majeur dans une ambiance de sérénité et de transparence.

Pour une meilleure organisation des prochaines élections, l’IAS a fait des recommandations à l’endroit des autorités publiques et des partis politiques. A l’endroit des autorités publiques, il a suggéré « de renforcer les capacités des agents de bureaux de vote et de tous ceux qui interviennent dans le processus électoral pour les échéances à venir ; d’assurer davantage les candidatures féminines aux prochaines échéances électorales afin de favoriser la réalisation de l’égalité du genre, un des objectifs du développement durable ; de renforcer la formation des journalistes sur leur responsabilité sociale dans le contexte particulier de la période électorale et de permettre la représentativité de la diaspora au sein de l’Assemblée Nationale ».

Aux partis politiques, il a été recommandé « de continuer à travailler au maintien du climat de paix et de sécurité dont bénéficie le pays ; de chercher à construire par la voie du dialogue permanent les bases d’une démocratie viable et la bonne gouvernance ; d’éduquer les militants aux valeurs du civisme, de la culture de la tolérance, l’amour de la patrie ; et d’encourager l’implication des jeunes et des femmes en politique, gage d’un avenir démocratique pour le pays ».

Tout en saluant la maturité des acteurs de la scène politique burkinabè, le chef  de la mission d’observation électorale de l’IAS, Oumar Thomson Belem, a affirmé continuer à observer les choses « avec la plus grande vigilance et recommande aux protagonistes de s’en remettre aux voies légales définies par les textes en vigueur en cas de contestation ».

Corine GUISSOU (stagiaire)

Burkina24    

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