Mise en œuvre des engagements de Malabo : Les acteurs en conclave à Ouagadougou
Le ministère de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques (MARAH) a tenu un atelier de validation nationale du quatrième rapport biennal pays de suivi de la mise en œuvre des engagements de Malabo, ce lundi 26 juin 2023, à Ouagadougou.
Lors de la session ordinaire du sommet de l’Union Africaine (UA) en juin 2014, à Malabo sur le bilan de mise en œuvre du Programme Détaillé pour le Développement de l’Agriculture en Afrique (PDDAA), les Chefs d’État ont décidé d’un nouveau cycle du PDDAA pour la période 2015-2025.
Pour ce faire, ils ont défini les nouvelles orientations à travers la déclaration de Malabo sur la croissance et la transformation accélérée de l’agriculture en Afrique pour une prospérité partagée et une meilleure condition de vie des populations de la région.
Pour apprécier les efforts des États et les performances agricoles globales dans la mise en œuvre des engagements de Malabo, les Chefs d’État de l’Union Africaine (UA) ont convenu de la tenue d’une revue biennale.
Le Burkina Faso, à l’instar d’autres Etats membres de l’UA, a élaboré ses trois rapports biennaux pays respectivement en 2017, 2019 et 2021. Pour Dr Denis Ouédraogo, ministre en charge de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques les résultats de ces revues classent notre pays parmi ceux qui ont faits des progrès.
Toutefois, le rythme de progression est resté en deçà de celle requise pour être en voie pour l’atteinte des objectifs fixés pour 2025, ajoute-t-il. « Au niveau du Burkina, nous avons pu renseigner 55 indicateurs sur les 58. Nous n’avons pas pu faire 100% comme on le dit, parce qu’il y a souvent quelques difficultés pour la collecte des données », a-t-il renseigné.
Pour donc parvenir au-delà de ces résultats, Dr Denis Ouédraogo a laissé entendre des recommandations. « Une des recommandations est de renforcer les systèmes de statistique pour que nous pussions collecter de bonnes données, parce que de bonnes données, c’est un peu comme la cuisine que la femme fait.
Si elle a de bons ingrédients, en appliquant l’art culinaire, elle aura certainement de bons repas. Si nous avons de bonnes données, nous allons avoir des informations précises et la combinaison permettrait de donner de bonnes orientations au gouvernement pour des décisions judicieuses adaptées à notre réalité », a mentionné le patron du département de l’agriculture.
Pour terminer, Dr Denis Ouédraogo a lancé des mots de remerciement à l’endroit des partenaires techniques et financiers qui se sont engagés aux côtés du gouvernement dans ce processus de revue biennale.
Parmi ces partenaires figurent la FAO, la CEDEAO, le Programme de Résilience des Systèmes Alimentaires en Afrique de l’Ouest (PRSA-BF), le Projet d’amélioration et de sécurisation de la production agricole (SECURAGRI).
Sié Frédéric KAMBOU
Burkina 24
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