La Coordination nationale des Chefs d’Établissement, Censeurs et Chefs de Travaux du Burkina Faso demande l’arrêt de coupure de leurs indemnités

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La Coordination nationale des Chefs d’Etablissement, Censeurs et Chefs de Travaux du Burkina Faso (CNCECCT-BF) a dénoncé, entre autres, le non respect des promesses faites par son ministère de son tutelle mais aussi leur non implication dans la prise de décisions les concernant. Elle a notamment signalé la coupure de leurs indemnités due à leur nomination, ce jeudi 28 décembre 2023, à Ouagadougou. 

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« Les professeurs des Lycées et Collèges, exerçant les fonctions de Proviseurs de Lycées ou Directeurs de Collèges d’Enseignement Général (CEG) depuis au moins un (1) an pour compter de la date d’entrée en vigueur du présent décret, peuvent, durant une période de deux (2) ans, prendre part à des concours  professionnels spéciaux en vue d’accéder à l’emploi d’administrateur de Lycées et collèges, sous réserve de justifier au 31 décembre de l’année du concours de cinquante-sept ans au plus». C’est une disposition de l’article 73 du décret 2020, non respectée et dénoncée par cette coordination.

Selon elle, pire, ces concours spéciaux n’ont d’ailleurs pas été organisés et cela depuis trois ans maintenant. « Il faut noter qu’avec la revalorisation de certaines indemnités notamment celles du logement, la plupart des Chefs d’établissement, Censeurs et Chefs de travaux subissent des coupures abusives sous le fallacieux prétexte qu’ils sont des personnels au bureau. Comment comprendre donc une nomination qui est censée être une promotion entraine une diminution de salaire. C’est inhumain », a déploré le coordonnateur adjoint de la coordination, André Bicaba.

En dehors de cette revendication, la CNCECCT-BF a réclamé l’arrêt de coupure de leurs indemnités, le remboursement des sommes « arbitrairement coupées », l’octroi du trousseau pédagogique et une facilité d’obtention des audiences avec les autorités. « Cette coupure a commencé avec un groupe de personnes et au fur et à mesure elle s’élargit à d’autres personnes, donc ça veut dire qu’aucune procédure n’est donc engagée. Pourtant, le ministre avait reconnu l’injustice », a insisté le coordonnateur.

C’est pourquoi cette Coordination nationale a indiqué être sortie pour en quelque sorte faire un plaidoyer. Elle dit se réserver le droit de toute autre sortie si rien n’est fait.

En rappel, la note N° 2023-O00322/ MENAPLN/ SG/DRH du SG aux Directeurs régionaux datée du 24 avril 2023 ordonnait l’allocation du taux revalorisé de l’indemnité de logement aux Chefs d’établissement, Censeurs et Chefs de travaux.

Abdoul Gani BARRY 

Burkina 24 

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